218 résultats pour "aimiez"
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La Chanson du mal aimé (Guilaume Apollinaire)
La chanson du mal aimé est un poème qui aborde un thème bien précis: L'échec de l'aventure amoureuse entre Apollinaire et Annie Playden, gouvernante anglaise rencontrée en Allemagne en 1901. En effet, le poème fut écrit en 1903, année où Apollinaire se rendit à Londres pour tenter de revoir Annie Playden, après leur rupture de 1902, mais en vain. Ce poème est dédié à Paul Léautaud, qui fut un grand ami d'Apollinaire, auteur notamment de son Journal littéraire. Et je chantais cette romance En 190...
- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : Etudes et préludes) - A la femme aimée
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - Art d'aimer, fragment VIII
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Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Bouquets et prières) - Aux trois aimés
- « Le public aime les romans faux » déclarent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux, êtes-vous d'accord avec cette affirmation ? Vous fonderez votre réflexion sur des exemples précis.
- "Le public aime les romans faux" déclarent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux, êtes-vous d'accord avec cette affirmation ? Vous fonderez votre réflexion sur des exemples précis ?
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- Ernest Lavisse a dit dans un discours à des enfants: j'ai appris à aimer le 18e siècle malgré ses illusions, parce qu'il a été un siècle humain succédant à un siècle dur ?
- Vous êtes un disciple de RABELAIS et QUENEAU, tant en ce qui concerne les idées que le registre d'écriture ; vous devez faire l'éloge d'une oeuvre (plastique, cinématographique, littéraire ...) que vous aimez devant un public réticent. Rédigez ce texte ?
- Que faut-il entendre, selon vous, lorsque, de nos jours, on qualifie un paysage, une idée, un sentiment, une révolution ou un être de « romantique » ? Aimez-vous personnellement ce qui est « romantique ». Tentez de fonder votre définition et votre sentiment sur l'évocation précise de quelques exemples probants ?
- Dans l'Avant-propos de son Histoire de la littérature française, G. Lanson écrit : »La littérature n'est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l'apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l'aime ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
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Est-il nécessaire de connaître la biographie d'un écrivain pour comprendre et aimer son oeuvre ?
Analyse : • Ce sujet invite à distinguer la création et le créateur, éventuellement pour montrer le lien qui unit la première au second. L'auteur en effet est celui qui produit l'oeuvre, mais celle-ci n'a-t-elle pas une autonomie vis-à-vis de son créateur ? • Se pose alors une autre question : faut-il juger une oeuvre en fonction de son auteur ? La vie de celui-ci apportet-elle une caution à l'oeuvre, ou au contraire peut-elle suffire à réprouver l'oeuvre ? Bref, quelle est l'importance de la pe...
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Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit (Sainte Beuve). qu'en pensez-vous ?
« Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. » SAINTE-BEUVE. La morale de Molière a été très attaquée (Bossuet, Fénelon, Jean-Jacques)... Il est certain qu'il n'enseigne pas la vertu. Ce n'est pas son rôle. Il suffirait qu'il nous apprenne les « bienséances, » comme dit Voltaire. Mais il fait plus, il nous met en garde contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. I. Aimer Molière, c'est ne pas aimer tout ce q...
- « J'aime l'imitation, à condition qu'elle seconde la nature, non qu'elle la viole; qu'elle rectifie les dispositions innées, non qu'elle les écrase; j'approuve l'imitation, mais si elle suit un exemple qui s'accorde avec un ton naturel ou du moins ne le contredit pas, pour que tu n'aies pas l'air de répéter le combat des Géants et des Dieux... En quoi cette définition de l'imitation est intéressante, et peut éclairer des aspects de la querelle des Anciens et des Modernes ?
- Dans son traité d'éducation, Émile, publié en 1762, Rousseau déclare à propos de l'utilisation, fréquente à l'époque, des Fables pour l'éducation morale des jeunes enfants : Composons M. de La Fontaine. Je promets quant à moi de vous lire, de vous aimer, de m'instruire dans vos fables, mais pour mon élève, permettez que je ne lui en laisse pas étudier une seule. Dans quelle mesure votre lecture personnelle du 2e recueil des Fables vous permet-elle de comprendre et de partager les réti
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- Chateaubriand a écrit : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui
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Racine est-il tendre ou féroce ?
PLAN DÉTAILLÉ Il est toujours séduisant de définir un talent par une formule. Mais plus ce talent est grand, plus il confine au génie, et plus on s'aperçoit qu'il déborde de toutes parts les formules où l'on a voulu l'enfermer. Voilà qui explique que l'on ait pu exprimer sur Racine des jugements non seulement différents, mais contradictoires. Parler de la cruauté des personnages de Racine ou de leur douceur, ce n'est à chaque fois exprimer qu'un aspect de la vérité. Car il a su avec un égal bonh...
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Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - La solitude
Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, « La solitude ». 1. Ô ! que j'aime la solitude ! 2. Que ces lieux sacrés à la nuit, 3. Eloignés du monde et du bruit, 4. Plaisent à mon inquiétude ! 5. Mon Dieu! Que mes yeux sont contents 6. De voir ces bois qui se trouvèrent 7. A la nativité du temps, 8. Et que tous les Siècles révèrent, 9. Etre encore aussi beaux et verts, 10. Qu'aux premiers jours de l'Univers ! 11. Que j'aime à voir la décadence 12. De ces vieux châteaux ruinés, 13. Contre qui les...
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« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture ?
« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture. I Lecture récréative ou lecture savante _ En se réclamant de l'attitude de la « concierge », Emil Cioran cède à l'une de ses habitudes d'écriture les plus caractéristiques, qui consiste à dé...
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Poème extrait de La légende des siècles « Orphée » - Victor HUGO
Poème extrait de La légende des siècles « Orphée » "J'atteste Tanaïs, le fleuve noir aux six urnes, Et Zeus qui fait traîner sur les grands chars nocturnes Rhéa par des taureaux et Nyx par des chevaux Et les anciens géants et les hommes nouveaux, Pluton qui nous dévore, Uranus qui nous crée, Que j'adore une femme et qu'elle m'est sacrée. Le monstre aux cheveux bleus, Poséidon, m'entend; Qu'il m'exauce. Je suis l'âme humaine chantant, Et j'aime. L'ombre immense est pleine de nuées, La large plui...
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MADAME DE SÉVIGNÉ: vie et oeuvre
MADAME DE SÉVIGNÉ (1626-1696) MARIE DE RABUTIN-CHANTAL est de vieille noblesse par son père, de noblesse beaucoup plus récente par sa mère. Lorsqu'elle devient orpheline en 1633, c'est sa famille maternelle qui prend soin d'elle et particulièrement son oncle Christophe de Coulanges, abbé de Livry, « le bien bon », qui plus tard l'aidera dans l'administration de ses biens. Elle reçoit une bonne formation. Elle est guidée par les conseils de maîtres éminents : Chapelain, Ménage. Elle comprend le l...
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Discutez cette pensée de Rousseau: j'aime mieux être un homme à paradoxes qu'un homme à préjugés (Emile) ?
Diderot connaissait bien Rousseau, lui qui lui conseilla en 1749 de "donner l'essor à ses idées" et de dire son fait à la société, en traitant la question posée par l'Académie de Dijon. Et Jean-Jacques lui-même n'avait pas tort de prendre la défense d'Alceste et de se reconnaître dans ce personnage. Ii a été toute sa vie l'homme qui s'oppose, l'homme qui contredit, l'homme qui se plaît à bousculer les opinions reçues.... Il s'en rendait bien compte et il s'en faisait gloire; J'aime mieux être un...
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Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6
Molière, Dom Juan, ou le festin de pierre, Acte IV, scène 6. DONE ELVIRE : C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. Oui, Dom Juan, je sais tous les déréglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le cœur et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire, de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséric...
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BALZAC BALZAC BALZAC BALZAC
BALZAC (1799-1850) HONORÉ DE BALZAC est né à Tours, où son père était administrateur de l'hospice. Pensionnaire chez les oratoriens de Vendôme, il souffre de leur rude discipline. Il poursuit ses études à Tours, les termine à Paris, accepte de travailler chez un avoué, puis chez un notaire, mais refuse d'être notaire et obtient de sa famille un délai de deux ans pour faire ses preuves comme écrivain. Ses tâtonnements dureront de 1819 à 1829. Il compose une tragédie, Cromwell, publie sans succès...
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Vous venez d'assister à la représentation théâtrale d'une pièce que vous avez aimée. Vous décidez alors de faire part de votre enthousiasme au metteur en scène.
Vous venez d'assister à la représentation théâtrale d’une pièce que vous avez aimée. Vous décidez alors de faire part de votre enthousiasme au metteur en scène. Lorsque vous évoquez la mise en scène, il faut parler des éclairages, des costumes, des acteurs, de la diction, du choix des décors… Voici une lettre qui vous donne des pistes, à vous de la personnaliser en fonction de votre propre ressenti. Pièce vue : Ubu Roi. Simon Hempin 19 allée des canards 79020 Paris Cher Monsieur Maury, Je...
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Paul Verlaine
Paul Verlaine Paul Verlaine est né dans les Ardennes, à Metz, en mars 1844, sous le signe de Saturne, ainsi que Baudelaire. Il reconnaîtra un jour avec inquiétude l'influence de la fauve planète ; il finira par s'y abandonner sans révolte. Son enfance fut heureuse, couvée sous l'édredon bourgeois. Au lycée Bonaparte, à Paris, à peine adolescent, il est saisi par une fureur d'aimer "n'importe quand, n'importe quel et n'importe où" ; elle ne devait pas le quitter. Amitié, élan, amour ; homme, fem...
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Prosper Mérimée
Prosper Mérimée C'était en 1920. Dans le concert des articles qui célébraient le cinquantenaire de la mort de Mérimée, une note discordante. Le terrible abbé Bremond, magistral et dédaigneux, prononçait : "Le grand goût ne souffre pas l'apothéose des secs." La sécheresse de Mérimée est article de foi pour qui n'aime point l'antiromantisme de sa phrase courte, qui suggère plus qu'elle n'exprime et sacrifie la méditation lyrique au mouvement. Barbey d'Aurevilly disait déjà : "Gustave Planche, sec...
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Pierre Jean Jouve
Pierre Jean Jouve 1887-1976 L'on s'accorde à dire que Baudelaire est à l'origine du mouvement poétique contemporain. Marcel Raymond ajoute que ce mouvement est double : qu'il comprend les artistes — c'est la filière Valéry-Mallarmé, et les voyants — c'est la filière qui va de Rimbaud aux "chercheurs d'aventures". Parmi ceux-ci, il range Jouve. Cependant il juge ainsi en 1933, quand Sueur de Sang vient de paraître : poème qui s'avance si vertigineusement dans l'homme souterrain que les mots en ef...
- Dans sa Défense et Illustration de la langue française Joachim du Bellay a écrit: Celui-là sera véritablement le poète que je cherche en notre langue, qui me fera indigner, apaiser, réjouir, douloir, aimer, haïr, admirer, étonner; bref qui tiendra la bride de mes affections (sentiments)me tournant ça et là à son plaisir. Quel est, parmi les poètes que vous connaissez et aimez, celui qui a le plus complètement réalisé cette définition ?
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Francis CARCO - Poésies
Introduction Dans un recueil intitulé simplement Poésies paru en 1939, l'écrivain Francis Carco publie un court poème au cours duquel il dit son amour pour «Éliane», celle à qui ces vers sont dédiés. Associant l'évocation d'un «paysage» et l'expression du sentiment amoureux, le poète semble produire une «pochade» dont l'apparente simplicité voile le drame qui se joue entre deux êtres qui s'aiment. Première idée directrice : un poème où l'amour se dit en toute simplicité. I. Une déclaration Profé...
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Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » ?
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » La comédie, de tous temps, a soulevé bien des controverses. Elle a eu d'ardents partisans comme d'acharnés détracteurs. On a pu vouloir lui confé...
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Auriez-vous aimé être élevé suivant les principes de Montaigne ?
Le chapitre vingt-cinquième du livre Ier des Essais est l'un des plus intéressants et celui qui plaît le plus aux jeunes gens. Ils aiment y entendre parler des « geôles de jeunesse captive » et des « maîtres enyvrés en leur colère. » Ils se sentent surtout séduits par les idées larges et la morale souriante de Montaigne. Tous auraient désiré être élevés suivant ses principes. I. Avantages de cette méthode. 1. Et d'abord qui ne voudrait être conduit à la vertu par des routes ombrageuses, gazonnée...
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UNE ATTARDÉE DU ROMANTISME : ANNA DE NOAILLES
UNE ATTARDÉE DU ROMANTISME : ANNA DE NOAILLES Née à Paris, ANNA-ELISABETH DE BRANCOVAN était fille d'un prince roumain. Par sa mère, elle descendait d'une famille grecque. Son mariage avec le comte Mathieu DE NOAILLES fit d'elle une française. Barrès, avec qui elle fut très liée, aimait et flattait en elle l'Orientale. Elle concilia du mieux qu'elle put la fidélité à ses origines et son attachement à la culture et à la tradition françaises. A travers son recueil Les Vivants et les Morts, on entr...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Liturgies intimes) - A Charles Baudelaire
Commentaire d’un poème de Verlaine « à Charles Baudelaire » Introduction : Dès l’adolescence, Verlaine est partagé entre les « deux positions simultanées » dont parle Baudelaire « l’une vers Dieu, l’autre vers Satan ». Dans ce poème, Verlaine, qui n’a jamais connu Baudelaire affirme l’influence que ce dernier a eue sur sa poésie, même si les deux hommes n’ont jamais pu se rencontrer. Baudelaire meurt en 1967 ; ce poème peut donc apparaître comme un poème d’adieu. A cette époque, la vie de Verla...
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Claude Roy
Claude Roy né en 1915 Étudiant à Angoulême, à Bordeaux, à Paris. Pendant la guerre, il est fait prisonnier et s'évade. Séjours à Vichy, à Marseille, à Nice. Il devient amoureux, poète et communiste. Il a voyagé comme correspondant de guerre, puis pour son propre compte, en Europe et aux USA. Ses premiers livres ont paru en 1949. Il s'agit de Clefs pour l'Amérique, Le Poète mineur et Les Descriptions critiques dont le cinquième volume date de 1960. Claude Roy a publié Clefs pour la Chine (1953),...
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« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.
« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature. La lecture confère au livre une existence. M. Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement... L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffés de sang, qui se répandent au hasa...
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Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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L'originalité de Stendhal
LE TEMPÉRAMENT La personnalité de Stendhal apparaît en pleine lumière dans ses trois ouvrages autobiographiques : le Journal, la Vie de Henry Brulard, les Souvenirs d'égotisme. Le passionné. «je sais que je suis très passionné », déclare Stendhal. Il avoue même dans la Vie de Henry Brulard : « La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. » L'inflexion d'un mot, l'esquisse d'un geste, suffisent à le mettre au comble du bonheur ou du désespoir : à la mort de sa mère, on...
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Cesare Pavese
Cesare Pavese Né dans la région la plus sauvage du Piémont, au milieu des collines couvertes de vignes et de roseaux, Pavese se donna la mort en 1950, dans une chambre d'hôtel d e Turin. Il avait publié une douzaine d e livres, poèmes, essais, nouvelles, romans, qui sont tous, presque au même titre que son Journal posthume, des fragments autobiographiques. Pavese est le type de l'écrivain torturé, incapable de s'adapter à la vie, timide, angoissé surtout devant les femmes. Une de ses nouvelles...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Horoscope
Jean de la Fontaine, « L'horoscope », questions. 1. On rencontre sa destinée 2. Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. 3. Un père eut pour toute lignée 4. Un fils qu'il aima trop, jusques à consulter 5. Sur le sort de sa géniture 6. Les diseurs de bonne aventure. 7. Un de ces gens lui dit, que des Lions sur tout 8. Il éloignât l'enfant jusques à certain âge ; 9. Jusqu'à vingt ans, point davantage. 10. Le père pour venir a bout 11. D'une précaution sur qui roulait la vie 12. De celui...
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Avez-vous besoin de juger, d'aimer, de haïr, le personnage pour apprécier la lecture d'un roman ?
Avez-vous besoin d'aimer, de haïr ou de juger un personnage pour apprécier la lecture du roman ?
- Jules VERNE (1828-1905) - Hésitation
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes divers) - Pour E...
- Charles LEVESQUE (1817-1859) - Amour
- Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907) (Recueil : Le drageoir aux épices) - Rococo japonais
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Marie, qui voudrait votre beau nom tourner
- Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Chanson
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- Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La louange de la vie) - Et tout au fond du domaine loin
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Trop tard