230 résultats pour "jour"
-
Proust et Swan
J'appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l'oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C'est l'instant où le malade, qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur c'est déjà le matin! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui...
-
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Saison des semailles. Le soir
1. Localisation du morceau. C e morceau, justement célèbre, est l'un des plus beaux que renferme le recueil : Les C hansons des rues et des bois (1865). Victor Hugo y tente une nouvelle voie : sa muse, qui s'était faite, tour à tour, lyrique, dramatique, satirique, épique, se veut ici plus familière, elle cherche à se détendre dans la poésie populaire; il veut « mettre Pégase au vert ». Depuis Les Misérables, le poète est soulevé par une grande sympathie fraternelle pour le peuple des travailleu...
-
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le lac
Commentaire composé du poème « Le Lac » de Lamartine Introduction : Le poème « Le lac » est extrait du recueil des Méditations Poétiques de Lamartine publié en 1820. Dans ce poème, Lamartine évoque ses souvenirs avec sa maîtresse, Julie Charles, récemment décédée, avec qui il avait visité ces lieux autrefois. Les souvenirs du poète revenant sur ce lac ne sont en rien altérés par le temps passés. Lamartine exalte dans ce poème lyrique les thèmes chers aux romantiques : la nature, l’amour déchu, l...
-
Etude littéraire de ce passage de Mme de Sévigné, extrait d'une lettre qu'elle adressait de Grignan, le 3 février 1695, à son cousin Emmanuel de Coulanges, l'année qui précéda sa mort.
Etude littéraire de ce passage de Mme de Sévigné, extrait d'une lettre qu'elle adressait de Grignan, le 3 février 1695, à son cousin Emmanuel de Coulanges, l'année qui précéda sa mort. Mme de Chaulnes me mande que je suis trop heureuse d'être ici avec un beau soleil; elle croit que tous nos jours sont filés d'or et de soie. Hélas! mon cousin, nous avons cent fois plus de froid ici qu'à Paris; nous sommes exposés à tous les vents; c'est le vent du midi, c'est la bise, c'est le diable, c'est à qui...
-
UN LOGEMENT NOUVEAU - FLAUBERT, Madame Bovary, 2e Partie, Chapitre II.
UN LOGEMENT NOUVEAU - FLAUBERT, Madame Bovary, 2e Partie, Chapitre II. Emma, dès le vestibule, sentit tomber sur ses épaules, comme un linge humide, le froid du plâtre. Les murs étaient neufs, et les marches de bois craquèrent. Dans la chambre, au premier, un jour blanchâtre passait par les fenêtres, sans rideaux. On entrevoyait des cimes d'arbres, et plus loin la prairie, à demi noyée dans le brouillard, qui fumait au clair de lune, selon le cours de la rivière. Au milieu de l'appartement, pêle...
- Les jours sont des fruits et notre rôle est de les manger, de les goûter doucement ou voracement selon notre nature propre, de profiter de tout ce qu'ils contiennent, d'en faire notre chair spirituelle et notre âme, de vivre. Vivre n'a donc pas d'autre sens que ça. Tout ce que nous propose la civilisation, tout ce qu'elle nous apporte, tout ce qu'elle nous apportera, n'est rien si nous ne comprenons pas qu'il est plus émouvant pour chacun de nous de vivre un jour que de réussir en avio
-
Lecture linéaire de l’extrait 3, du Rouge et le Noir : le procès : « Voilà le dernier de mes jours qui commence […] des bourgeois indignés… », II, XLI, pp.538-539.
SQ2 1ère 3 Le roman LR&LN STHENDAL Séance n°3 : (suite) Lecture linéaire de l’extrait 3, du Rouge et le Noir : le procès : « Voilà le dernier de mes jours qui commence […] des bourgeois indignés… », II, XLI, pp.538-539. Construction de l’enjeu de la lecture Stendhal a publié Le Rouge et le Noir en 1830. Il a alors quarante sept ans. Le Rouge et le Noir est son second roman. L'intrigue de ce roman a été inspirée à Stendhal par un fait divers dont le dénouement eut pour cadre les assises de...
-
Isabel de Urbina
Isabel de Urbina fin du XVIe siècle En 1588, sa passion pour Elena Oserio à peine éteinte, l'inflammable Lope de Vega, condamné à la prison et à l'exil après ce scandaleux amour, enlevait Isabel, jeune fille d'illustre ascendance, fille de D. de Urbina et d'I. de Alderete. Il s'engagea dans l'Invincible Armada et se maria par procuration. A son retour le ménage vécut heureux à Valence et à Alba de Tormes jusqu'au jour de 1594 où la douce Belisa mourut en donnant le jour à sa deuxième fille, laqu...
-
-
Claude-André Puget
Claude-André Puget 1910-1975 Claude-André Puget publia d'abord des poèmes, Pente sur la mer (Préface de Jules Romains, 1923), Matin aux oliviers (1925), Miracle du dormeur (1927). Il débuta au théâtre avec un acte, Nuit et Jour (1928), mais surtout La Ligne de coeur (vaudeville en trois actes, 1931). Tout en publiant encore des poèmes, La Chute du printemps (1934), et Passeport pour la mélancolie (1941), il s'adonna tout à fait au théâtre et donna successivement Valentin le Désossé (quatre...
-
Leonardo Sciascia
Leonardo Sciascia 1921-1989 Né à Racalmuto (près d'Agrigente), mort à Palerme. Auteur de Parocchie di Regalpetra (Les Paroisses de Regalpetra, 1956), Gli zii di Sicilia (Les Oncles de Sicile, 1958), Il giorno della civetta (Le Jour de la chouette, 1961), Il consiglio d'Egitto (1963), Morte dell'inquisitore (Mort de l'inquisiteur, 1964), A Chacun son dû (1966). Il analyse, sous une forme qui tient du récit et de l'essai, la société méridionale (sicilienne en particulier) dans son évolution de l'é...
-
Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - À beaucoup de danger est sujette la fleur
Jean-Baptiste Chassignet, Mespris de la vie et consolation contre la mort, « À beaucoup de danger est sujette la fleur ». 1. À beaucoup de danger est sujette la fleur, 2. Ou l'on la foule aux pieds ou les vents la ternissent, 3. Les rayons du soleil la brûlent et rôtissent, 4. La bête la dévore, et s'effeuille en verdeur : 5. Nos jours entremêlés de regret et de pleur 6. À la fleur comparés comme la fleur fleurissent, 7. Tombent comme la fleur, comme la fleur périssent, 8. Autant comme du froid...
-
Madeleine d'Arsant, dame de Puisieux
Madeleine d'Arsant, dame de Puisieux 1720-1798 Ses romans, comme Zamor et Almanzine, ou son conte allégorique, le Plaisir et la Volupté, n'auraient pu sauver de l'oubli cette femme-auteur, qui devint la maîtresse de Diderot en 1746, lors du premier voyage de la femme du philosophe à Langres, et qui semble avoir moins compté, pour vivre, sur ses ouvrages que sur ceux de Diderot. Il traduit l'Essai sur le mérite et la vertu de Shaftesbury et à défaut d'argent, dont elle avait besoin et dont il man...
-
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Rat qui s'est retiré du monde
Introduction Cette fable semble bien avoir été inspirée par un fait d'actualité. Le clergé régulier avait protesté contre une forte imposition dont on voulait le charger, alléguant « qu'il ne devait au roi que ses prières, comme la noblesse son sang ». En écho à cet événement, la verve satirique de La Fontaine s'exerce à l'égard du rat dont l'égoïsme hypocrite s'interdit le moindre geste généreux, à l'égard de ses frères de race. Elle s'annonce d'une manière suggestive dans le récit qui constitu...
-
Madame de Sévigné, Lettre du 3 février 1695 à Emmanuel de Coulanges.
Mme de Chaulnes me mande que je suis trop heureuse d'être ici avec un beau soleil ; elle croit que tous nos jours sont filés d'or et de soie. Hélàs ! mon cousin, nous avons cent fois plus de froid ici qu'à Paris ; nous sommes exposés à tous les vents ; c'est le vent du midi, c'est la bise, c'est le diable, c'est à qui nous insultera ; ils se battent entre eux pour avoir l'honneur de nous renfermer dans nos chambres ; toutes nos rivières sont prises ; le Rhône, ce Rhône si furieux, n'y résiste pa...
-
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'empreinte
Sujet: Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le cœur innombrable) - L'empreinte Je m'appuierai si bien et si fort à la vie, D'une si rude étreinte et d'un tel serrement, Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie Elle s'échauffera de mon enlacement. La mer, abondamment sur le monde étalée, Gardera, dans la route errante de son eau, Le goût de ma douleur qui est âcre et salée Et sur les jours mouvants roule comme un bateau. Je laisserai de moi dans le pli des collines La chaleur de mes yeux...
-
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Diamant du coeur
Gautier, Émaux et camées, « Diamant du cœur ». 1. Tout amoureux, de sa maîtresse, 2. Sur son coeur ou dans son tiroir, 3. Possède un gage qu'il caresse 4. Aux jours de regret ou d'espoir. 5. L'un d'une chevelure noire, 6. Par un sourire encouragé, 7. A pris une boucle que moire 8. Un reflet bleu d'aile de geai. 9. L'autre a, sur un cou blanc qui ploie, 10. Coupé par derrière un flocon 11. Retors et fin comme la soie 12. Que l'on dévide du cocon. 13. Un troisième, au fond d'une boîte, 14. Reliqu...
-
-
Pensez-vous que l'on puisse lutter efficacement contre l'oppression par la littérature ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet envisage la littérature dans son ensemble, c'est-à-dire toute production de textes écrits à visée artistique et esthétique. On prendra ici littérature au sens plus concret d'œuvre littéraire. Le sujet invite donc à mobiliser des références issues de tous les genres littéraires. La littérature est envisagée ici comme moyen de lutte contre une oppression., ce terme pouvant être entendu au sens d'autorité excessive et violente imposée à un individu ou...
-
Albert Camus, L'Etranger, 1942.
Albert Camus, L’Étranger, « Quand je suis entré en prison ». Quand je suis entré en prison, on m'a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais dans mes poches, mes cigarettes en particulier. Une fois en cellule, j'ai demandé qu'on me les rende. Mais on m'a dit que c'était défendu. Les premiers jours ont été très durs. C'est peut-être cela qui m'a le plus abattu. Je suçais des morceaux de bois que j'arrachais de fa planche de mon lit. Je promenais toute la jour...
-
Quelle place les Contes de Perrault illustrés par Gustave Doré font-ils aux lieux difficiles d'accès, cachés ou interdits ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet est centré autour d'une œuvre précise les Contes de Charles Perrault dans une édition elle-même précise, celle des contes illustrés par Gustave Doré. Les contes qu'il s'agira d'étudier ici sont donc Grisélidis”, “Peau d'Âne”, “Les Souhaits ridicules”, “La Belle au bois dormant”, “Le Petit Chaperon rouge”, “La Barbe bleue”, “Le Maître Chat ou Le Chat botté”, “Les Fées”, “Cendrillon ou La Petite Pantoufle de vair”, “Riquet à la houppe”, “Le Petit Pou...
-
Julien Green
Julien Green Julien Green est né à Paris de parents américains. En 1917, il est ambulancier bénévole sur les fronts français et italien. Il découvre l'Amérique en 1919 et reste deux ans à l'Université de Virginie. Pendant les vacances, il rend visite à des parents, au sud de Washington, dans une maison qui deviendra le décor de Mont-Cinère, son premier roman. Revenu en France en 1922, il fait d'abord paraître une nouvelle remarquable, Le Voyageur sur la Terre, puis une série d'études critiques e...
-
Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
-
Le bûcher (Voltaire, Zadig, 1747)
Illustrant parfaitement le genre de l'apologue, le conte philosophique Zadig permet à Voltaire de développer une méditation philosophique et de faire réfléchir le lecteur à travers une fiction « orientale » susceptible de le divertir. Dans ce passage, le sage Zadig, devenu esclave en Arabie d'un marchand nommé Sétoc, parvient à mettre fin à une bien cruelle coutume : le bûcher du veuvage. Ce récit permet à Voltaire de démontrer à quel point certaines traditions sont absurdes et comment le bon se...
-
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983. Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le...
-
Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul
Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul 1763-1825 "Ce fut en l'année 1763 que vint au monde, le 15 février, la paix de Hubertsbourg (qui mit fin à la guerre de Sept Ans) et, quelque temps après elle, Johann Paul Friedrich Richter, — et ce, dans le mois où avec lui vinrent encore la lavandière jaune et la grise, le rouge-gorge, la grue, la poule d'eau et maints autres oiseaux des marécages, à savoir en mars —, et ce, le jour du mois où, si l'on avait voulu couvrir son berceau de fleurs, la c...
-
-
Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
- Georges RODENBACH (1855-1898) - Paysages de ville
-
« Les frontières sont du temps inscrit dans l’espace ; elles restent des buttes-témoins du passé ou des fronts vifs. » a dit un jour Michel Foucher
LES FRONTIÈRES : Introduction : « Les frontières sont du temps inscrit dans l’espace ; elles restent des buttes-témoins du passé ou des fronts vifs. » a dit un jour Michel Foucher En effet, la frontière est un fossile de l’histoire de chaque pays à l’échelle mondiale. Du point de vue géopolitique, la frontière est ambivalente. Elle est toujours une ligne de partage, mais aussi un lieu d'échange. Ancêtre de la frontière, le limes séparait déjà deux communautés, le monde romain et les « B...
-
François de Malherbe (1555-1628), poète de Cour, aurait dit un jour: "Un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles". Qu'en pensez-vous?
Sujet: François de Malherbe (1555-1628), poète de Cour, aurait dit un jour: "Un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles". Qu'en pensez-vous? Introduction Si l'on en croit Malherbe, le poète (et par extension son art) n'est pas d'un grand secours pour le monde dans lequel il évolue. Il représente uniquement un « bon ouvrier du vers », non pas un mage ou un prophète, d'où sa fameuse réplique : « Un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles ». D...
- Marc-Antoine DÉSAUGIERS (1772-1827) - Les plaisirs du dimanche
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - De celui qui entra de nuit chez s'amie
- Algernon Charles SWINBURNE (1837-1909) - Nocturne
- La douteur de Bérénice (Racine, Bérénice, 1670, Acte IV, scène 5)
-
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Hymne au soleil
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La prière
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le vallon
- Jean-Baptiste ROUSSEAU (1671-1741) (Recueil : Odes) - Ode tirée du Cantique d'Ézéchias
- Bérénice - Acte IV, scène V.
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Mon âme est triste jusqu'à la mort !
-
« Pour connaître quelqu'un vraiment, il ne faut pas le connaître seulement comme ami, ou en dehors du travail ; il faut le connaître lorsqu'il est ton chef, lorsque tu en dépends ; là tu peux apprécier un homme et savoir exactement ce qu'il vaut. » Ainsi témoigne un ouvrier. Travailler deux heures par jour, Collectif ADRET Editions du Seuil. Votre expérience vous permet-elle de dire dans quelle mesure un rapport hiérarchique est révélateur des qualités humaines ?
« Pour connaître quelqu'un vraiment, il ne faut pas le connaître seulement comme ami, ou en dehors du travail ; il faut le connaître lorsqu'il est ton chef, lorsque tu en dépends ; là tu peux apprécier un homme et savoir exactement ce qu'il vaut. » Ainsi témoigne un ouvrier. Travailler deux heures par jour, Collectif ADRET Editions du Seuil. Votre expérience vous permet-elle de dire dans quelle mesure un rapport hiérarchique est révélateur des qualités humaines ? analyse de la citation Issue du...
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies de jeunesse) - Prologue des "Élégies nationales"
-
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le passé
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La Foi
- Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Une amoureuse flamme
- Napoléon Bonaparte : Lettre à Joséphine (1796)
- Octave CRÉMAZIE (1827-1879) - Les Morts
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Je suis la Journée
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Pourquoi mon âme est-elle triste ?
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Odes politiques) - Contre la peine de mort
-
-
« Quand un homme n'a plus rien à construire, ou à détruire, il est très malheureux. » ?
Introduction « L'ennui naquit un jour de l'uniformité », cette uniformité dont nous avons au moins l'impression quand nous pensons ne plus rien avoir à désirer ou à craindre, à construire ou à détruire. Avant de voir comment on peut éviter cette « usure des jours », tentons de l'illustrer. I. — Explication par trois exemples. 1° Dans l'exercice de sa profession: Toute profession suppose la répétition d'un certain nombre de gestes (métier manuel) ou d'obligations (maîtresse de maison) ou d'occupa...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - L'immortalité