325 résultats pour "morte"
- Jules et Edouard de GONCOURT, Germinie Lacerteux.
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Maupassant- Première Neige
Cet extrait d'une nouvelle de Guy de Maupassant, intitulée Première neige, évoque les derniers jours d'une jeune femme tuberculeuse. Le titre rappelle les circonstances dans lesquelles l'héroïne a contracté cette maladie si fréquente au XIXe siècle. Son mari, un noble normand, plus obtus que foncièrement méchant, ne comprend pas qu'elle ait froid durant les hivers normands et refuse d'acheter un calorifère. La jeune femme, pour l'y forcer, sort à demi-dévêtue et se frictionne avec de la neige. E...
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Chanson d'automne de Oscar-Vadislas de Milosz, Le poème des décadences.
L'évocation de l'automne est un sujet souvent traité par les poètes qu'ils appartiennent au mouvement baroque qui aime traduire le changement et la mouvance du monde ou au Romantisme parce que cette saison se prête à des accents mélancoliques. Telle est en effet la tonalité de cette Chanson d'automne du poète d'origine lithuanienne Milosz. Cet auteur de romans, de pièces de théâtre qui célèbre le verbe, l'amour divin et transcrit des visions mystiques est plus connu pour sa poésie décadente, mor...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - Colloque sentimental
Ce mélancolique et vaporeux poème est une des pièces des Fêtes galantes. Le « saturnien'" » VERLAINE — ainsi se qualifiait-il —, qui a toujours, pense-t-il, dans sa vie : « bonne part de malheur et bonne part de bile », a d'abord fréquenté le Parnasse, et son premier recueil Poèmes saturniens en porte en partie la marque. Mais bientôt il se sent emporté « de çà de là », et bien loin de la facture sculpturale d'un LECONTE DE LISLE, c'est vers la musicalité t que son inspiration glisse « brume...
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Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
- Jean LAHOR (1840-1909) (Recueil : L'illusion) - Le mystère
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Plaisir n'ai plus, mais vis en déconfort
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Federico Garciá Lorca
Federico Garciá Lorca L'enfance d'un poète n'influe pas toujours d'une manière évidente sur son destin d'artiste, mais dans le cas de Graciá Lorca nous pouvons l'affirmer sans le moindre doute. Né à Fuente Vaqueros, un petit village de la véga de Grenade, et fils d'un paysan riche et entreprenant, Federico vécut à l a campagne jusqu'à l'âge de huit ans, et par la suite y revint chaque été jusqu'à l'année m ê m e d e sa mort. Cette enfance en contact direct avec la nature et avec l'élément humai...
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- Gautier, Me voilà revenu de ce voyage sombre
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le poète mourant
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Qui sont, qui sont ceux-là, dont le coeur idolâtre
Jean de SPO N DE ( 1557-1595) « Qui s ont, qui s ont c eux-là, dont le c œur idolâtre… » « Qui s ont, qui s ont c eux-là, dont le c œur idolâtre Se jette aux pieds du M onde, et flatte s e s honneurs Et qui s ont c e s valets , et qui s ont c e s Seigneurs , Et c e s â m e s d'Ebène, et c e s fac e s d'Albâtre ? C e s m a s q u e s d é g u i s é s , dont la troupe folâtre S ' a m u s e à c ares s er je ne s a i s q u e l s donneurs De fumées de Cour, et c e s entrepreneurs De vainc re enc or...
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Novalis
Novalis 1772-1801 Issu de la noblesse protestante saxonne, dont il hérita par tradition du pseudonyme Novalis, Friedrich von Hardenberg naquit à Wiederstedt. Après des études de droit et d'histoire (sous la direction de Schiller) à Iéna puis à Leipzig et Wittenberg, il occupa un poste administratif aux salines de Weissenfels dirigées par son père. Le décès prématuré de sa jeune fiancée Sophie von Khün en 1897 allait décider de son oeuvre. Il puisa dans son désespoir la force de lui survivre, cho...
- François RABELAIS, Pantagruel (1532), chapitre 3.
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Avant toi
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Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand - Chapitre 14.
Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, Livre III, Chapitre 14 Tentation. Bientôt, ne pouvant plus rester dans ma tour, je descendais à travers les ténèbres, j'ouvrais furtivement là porte du perron comme un meurtrier, et j'allais errer dans le grand bois. Après avoir marché à l'aventure, agitant mes mains, embrassant les vents qui m'échappaient ainsi que l'ombre, objet de mes poursuites, je m'appuyais contre le tronc d'un hêtre ; je regardais les corbeaux que je faisais envoler d'un arbre pour s...
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Guy de Maupassant
Guy de Maupassant Un de ces soirs de tristesse où le destin se révèle à ceux qu'il doit accabler, Maupassant s'écria : “ J'aurai passé comme un météore... ” Du météore, en effet, sa vie eut l'éclat et la brièveté. Dix ou douze ans, il a brillé ; l'homme, terrassé par la folie, s'est éteint tragiquement. L'œuvre est restée, et si la mode capricieuse s'en est éloignée ici, cette œuvre conserve à l'étranger un renom qui ne cesse point de grandir ; les traductions se multiplient, les travaux univer...
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Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - La solitude
Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, « La solitude ». 1. Ô ! que j'aime la solitude ! 2. Que ces lieux sacrés à la nuit, 3. Eloignés du monde et du bruit, 4. Plaisent à mon inquiétude ! 5. Mon Dieu! Que mes yeux sont contents 6. De voir ces bois qui se trouvèrent 7. A la nativité du temps, 8. Et que tous les Siècles révèrent, 9. Etre encore aussi beaux et verts, 10. Qu'aux premiers jours de l'Univers ! 11. Que j'aime à voir la décadence 12. De ces vieux châteaux ruinés, 13. Contre qui les...
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Le trappiste
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - Une heure de soir
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Anne Philipe, Le temps d'un soupir
Le V O L D ' I C A RE de BREUGHEL, plein de soleil, est l'expression même de la solitude, non pas de l'égoïsme, mais de l'indifférence qui isole les hommes les uns des autres. Il a sans doute raison, ce laboureur, de tracer son sillon pendant qu'Icare se tue. Il faut que la vie continue, que le grain soit semé ou récolté pendant que d'autres meurent. M ais on s ouhaiterait qu'il lâche sa charrue et aille au sec ours de son prochain. Je me trompe peut-être et sans doute ignore-t-il qu'un homme se...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Les pauvres gens
- Corneille, L'Illusion comique, Acte V, scène 5.
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PAUL CLAUDEL, Partage de Midi, III, fin.
Ysé : Vois-la maintenant dépliée, ô Mésa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande! Que parles-tu de la trompette perçante ? lève-toi, ô forme brisée, et vois-moi comme une danseuse écoutante, Dont les petits pieds jubilants sont cueillis par la mesure irrésistible! Suis-moi, ne tarde plus! Grand Dieu, me voici, riante, roulante, déracinée, le dos sur la subsistance même de la lumière comme sur l'aile par-dessous de la vague! O Mésa, voici le partage de minuit! et me voici,...
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MAUPASSANT: Une vie - les sentiments de Jeanne
Une vie Jeanne, l'héroïne du roman Une Vie de Maupassant, est issue de la petite noblesse du pays de Caux. Au retour de son voyage de noces, où une certaine désillusion a commencé à poindre, elle retrouve la propriété familiale « Les Peuples », domaine de son enfance, qui va désormais devenir son propre foyer. Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l'inconnu. Oui, c'était f...