721 résultats pour "+c+etait"
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Selon vous la littérature doit-elle influer sur l'éducation morale et sociale du lecteur ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet englobe la littérature dans son ensemble, sans distinction de genres. Nous devons tenter ici de donner une définition de la littérature afin de délimiter le cadre de la dissertation. C'est la littérature en tant qu'art qui nous intéressera ici. D'une manière générale, la littérature regroupera ici les œuvres ayant soit un but esthétique soit une forme esthétique particulière. La dimension esthétique est donc la finalité de la littérature, critère q...
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Commentez cette formule de Victor Hugo : « Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait ».
INTRODUCTION « Le poète » n'est évidemment pas enfermé tout entier dans ces quelques mots : «philosophe du concret, peintre de l'abstrait ». Mais il y est défini, avec une vigueur exemplaire, dans une de ses fonctions essentielles : celle de déchiffreur ou de créateur de symboles. Cette fonction est représentée selon un double mouvement : le poète peut prendre du concret et en tirer de l'abstrait, ou prendre de l'abstrait et le rendre concret. Dans le premier cas il sera une sorte de philosophe,...
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Est-il nécessaire de plaire au lecteur pour mieux faire passer ce qu'on a à lui dire ?
Analyse du sujet et problématisation Le sujet pose le problème de la réception d'un texte et du pouvoir d'un auteur sur son lecteur. Le verbe « plaire » implique l'idée d'une littérature séductrice, qui charme le lecteur en le divertissant par son sujet ou par sa forme. L'expression « faire passer ce qu'on a à lui dire » évoque un message ou une idée que l'auteur voudrait transmettre à son lecteur, le verbe « faire passer » pouvant suggérer que cette idée soit quelque peu délicate, par sa nouvea...
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RABELAIS. chapitre 27 de Gargantua
Commentaire d’un extrait du chapitre 27 de Gargantua de Rabelais Introduction : Notre extrait est tiré du second roman de Rabelais Gargantua (1534), qui fait suite à Pantagruel. Rabelais est un écrivain humaniste de la première moitié du 16e siècle. Dans ses romans, il met en scène des géants pour mieux révéler, de manière détournée, les problèmes de la société dans laquelle il vit et pour mieux dénoncer ses ennemis. Le projet de Rabelais est double, il est à la fois romanesque et philosophique...
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Le romancier André Brink affirmait que la vocation essentielle de l'écrivain réside dans une croisade contre l'hypocrisie, la dissimulation et le mensonge. Cette définition de la vocation de l'écrivain vous satisfait-elle ?
Le romancier André Brink affirmait que la vocation essentielle de l'écrivain résidait dans une croisade contre l'hypocrisie, la dissimulation et le mensonge. Cette définition de la vocation de lécrivain vous satisfait-elle? L'affirmation d'André Brink prend une résonance spéciale, vu le personnage lui-même : ce romancier vient d'Afrique du Sud, et a largement contribué à dénoncer l'apartheid et à bousculer les préjugés à propos des Noirs. La 'croisade contre l'hypocrisie' se comprend alors d'un...
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Jorge Guillén
Jorge Guillén 1893-1984 Né à Valladolid (Espagne), d'une famille influente versée dans les affaires et participant activement à la politique du parti libéral, son enfance s'écoule dans cette même ville castillane. A 16 ans, il part pour la Suisse afin d'y achever son éducation. De retour en Espagne, il étudie les Lettres à Madrid et à Grenade. Entre 1917 et 1923 il réside à Paris. Nommé professeur adjoint à la Sorbonne, ces années vont être décisives à sa formation : c'est à Paris qu'il compose...
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Candide est une oeuvre d'un désespoir presque insondable. Qu'en pensez-vous ?
Analyse du sujet et problématisation : Candide est un conte philosophique de Voltaire qui paraît en janvier 1759. Ce conte est sous-titré l'Optimisme. Voltaire a voulu ici se moquer d'un optimisme irraisonné incarné par Pangloss qui répète mécaniquement que “Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles”. Il a voulu ridiculiser ceux qui ne considèrent pas avec sérieux et respect le problème du mal. Le sous-titre de Candide semble donc ironique, l'ironie étant utilisée de façon réc...
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Homère
Homère Toute l'Antiquité a vécu dans la familiarité des oeuvres homériques. Elle n'eût pas toléré de ne pas savoir exactement qui avait été Homère. Ce qu'elle ignorait, c'est-à-dire tout, ou peu s'en faut, elle l'a donc imaginé. Elle a d'ailleurs bien fait les choses : elle nous a légué sur Homère huit notices ou biographies. La plus connue fut écrite environ le second siècle ap. JC, et placée sous le nom d'Hérodote. Le faussaire a tissé sa trame romanesque en puisant peut-être à de vieilles lé...
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DIDEROT - portrait peint par Vanloo
INTRODUCTION Dans ce salon de 1767 dont il s'est chargé de faire le compte rendu, Diderot a trouvé son propre portrait, œuvre du peintre Vanloo. Belle occasion de parler de lui, de se confier, de se camper devant le public. Cette aubaine le met en verve. Depuis plus de quinze ans il consacre à Y Encyclopédie le meilleur de son temps : lettres d'affaires, études techniques, propagande, éloge des sciences, des chiffres, du travail manuel, de la mécanique ; ses humeurs personnelles, les saillies de...
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Denis Diderot, Article "Encyclopédie", Encyclopédie, 1751.
Commentaire de l’article « Encyclopédie » de Diderot Introduction : L'article Encyclopédie, rédigé par Diderot est placé en tête du premier volume après le Discours préliminaire de d'Alembert et définit le programme d'ensemble de cette entreprise éditoriale philosophique et scientifique menée par Denis Diderot et d'Alembert dans l'esprit de la philosophie des Lumières et parue entre 1751 et 1766. Projet de lecture : En quoi ce texte énonce-t-il le programme et les finalités de cette grande entre...
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BALZAC - Eugénie Grandet
L'orientation du commentaire L'intérêt essentiel de ce texte réside dans la peinture des personnages au cours d'une discussion d'intérêt. A partir du dialogue qui occupe dans la scène une place prépondérante,4 partir, aussi, du comportement de Grandet, vous pouvez déceler leurs traits de caractère et les sentiments qui les agitent. Mais cette scène présente aussi un intérêt dramatique : on y voit le père Grandet luttant pied à pied pour spolier Eugénie de sa part d'héritage et faire prendre en f...
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Alors qu'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ?
Alors qu\'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l\'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ? Pourquoi cette affirmation? L'écrivain accumule pendant les premiers mois de 1913 les démarches auprès des éditeurs pour faire publier...
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Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.»)
Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.») Introduction: Sophocle, un des grands dramaturges de l’antiquité grecque avec Euripide et Eschyle, écrit en 441 avant JC Antigone, qui raconte le conflit opposant la fille d’Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s’étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître à la cité, resterait sans sépu...
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MONTAIGNE - Essais - Livre III, 2.
Introduction Comme tous les grands Essais de MONTAIGNE, l'essai «Du repentir » (III, 2) contient certains développements dont le rapport avec le titre échappe. Cependant, sous la plupart de ces digressions, le moi de l'écrivain est devenu, dans ce livre III, beaucoup plus présent. On sait, par exemple, que MONTAIGNE n'a écrit « Du repentir » (vers 1584-1586) qu'après avoir été haut magistrat, diplomate et maire de Bordeaux. Retiré au château de Montaigne, il nous découvre, dans une page de cet e...
- La Bruyere était un grand peintre et n'était peut-être pas un philosophe. Le duc de La Rochefoucault était un philosophe, mais n'était pas peintre (Vauvenargues). qu'en pensez-vous ?
- « ... il n'y a poésie qu'autant qu'il y a méditation sur le langage, et à chaque pas réinvention de ce langage. Ce qui implique de briser les cadres fixes du langage, les règles de la grammaire, les lois du discours. C'est bien ce qui a mené les poètes si loin dans le chemin de la liberté, et c'est cette liberté qui me fait m'avancer dans la voie de la rigueur, cette liberté véritable. » Louis Aragon. Vous analyserez et discuterez ces propos en vous appuyant sur des exemples précis.
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Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit (Sainte Beuve). qu'en pensez-vous ?
« Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. » SAINTE-BEUVE. La morale de Molière a été très attaquée (Bossuet, Fénelon, Jean-Jacques)... Il est certain qu'il n'enseigne pas la vertu. Ce n'est pas son rôle. Il suffirait qu'il nous apprenne les « bienséances, » comme dit Voltaire. Mais il fait plus, il nous met en garde contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. I. Aimer Molière, c'est ne pas aimer tout ce q...
- « Les héros des grands romanciers, même quand l'auteur ne prétend rien prouver ni rien démontrer, détiennent une vérité qui peut n'être pas la même pour chacun de nous, mais qu'il appartient à chacun de nous de découvrir et de s'appliquer. Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde idéal grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre coeur et peuvent se témoigner les uns aux autres plu
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« Pourquoi aurions-nous peur de demain, puisque c'est nous qui le faisons grâce à notre travail d'aujourd'hui?» écrivait Emile Zola. Partagez-vous, en 1981, cet optimisme et cette assurance ?
« Pourquoi aurions-nous peur de demain, puisque c'est nous qui le faisons grâce à notre travail d'aujourd'hui?» écrivait Emile Zola. Partagez-vous, en 1981, cet optimisme et cette assurance? remarques Les remarques qui suivent ne constituent pas le plan détaillé. Elles indiquent des directions que l'élève doit développer. La peur aujourd'hui La phrase d'Emile Zola tente d'exorciser la crainte de l'avenir. Que celle-ci demeure vivace aujourd'hui ne fait aucun doute. Les résumés en témoignent; Rob...
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Coeur, chaumière et compte en banque, c'est ainsi que Jérôme Binde définit l'idéal secret des jeunes. Notre époque aurait-elle predu le goût de l'aventure ?
Jérôme Binde reproche 'aux jeunes un idéal sans ambition, modeste, sans grand dessein, qui se résume aux trois mots «cœur, chaumière et compte en banque». Ce souci de tranquillité nie tout esprit d'aventure. Certes, la passion amoureuse constitue à elle seule une aventure si l'on imagine que celle-ci s'accompagne de souffrances, de risques et d'émotions. Mais il est évident que le contexte fait référence à un sentiment plus paisible et presque douceâtre, bien éloigné de l'errant qui, dans sa cou...
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« Tout est dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. » c'est ce qu'écrit La Bruyère au début du premier chapitre des Caractères. Pensez-vous qu'aujourd'hui encore les jeunes générations se heurtent à ce même problème pour créer à leur tour des oeuvres littéraires et artistiques ?
La Bruyère était classique : partisan résolu des anciens, il était persuadé qu'ils ont tout dit sur la nature humaine. De plus, il venait après Pascal et La Rochefoucauld. De là cette affirmation modeste au début des Caractères : « Tout est dit... » I. Cette pensée s'explique par la théorie classique. 1. L'homme, en son fond, ne change guère. Les analyses des anciens moralistes restent toujours aussi vraies, parce qu'ils se sont attachés surtout à ce qu'il y a en nous d'éternel et de permanent....
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Charles Perrault
Charles Perrault 1628-1703 Il est le frère de Claude Perrault, l'architecte de la colonnade du Louvre. C'est lui qui déclencha (27 janvier 1687) la querelle des Anciens et des Modernes, en lisant à l'Académie son poème du Siècle de Louis le Grand. L'immédiate réaction de Boileau est connue... Mais c'est plus encore par ses contes de fées que Perrault occupe une place éminente dans la littérature. Le mince volume paru en 1697, Contes de ma mère l'Oye ou histoires du temps passé, ne contient...
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Poèmes antiques et modernes d'Alfred de Vigny.
Poèmes antiques et modernes d'Alfred de Vigny. Recueil poétique d'Alfred de Vigny. C'est l'unique recueil de poésies publié par Vigny de son vivant. Les premiers poèmes qui le composent (la Dryade, Symétha, la Fille de Jephté) sont publiés en 1822 sous le titre Poèmes. Dans l'édition de 1829, de nouveaux poèmes sont ajoutés au recueil (le Déluge, Moïse, le Cor). Ses poèmes sont inspirés de l'Antiquité et de la Bible, mais aussi de Chateaubriand, et notamment du Génie du christianisme. Ses person...
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Cardinal de Retz
Cardinal de Retz 1614-1679 Archevêque à vingt-neuf ans, avec "l'âme peut-être la moins ecclésiastique qui fût dans l'univers", ambitieux, amoureux de tous les succès, Jean-François-Paul de Gondi, cardinal de Retz, déploya dans la Fronde une activité dont rendent compte ses admirables Mémoires, qui sont d'un très grand écrivain et, sinon d'un véritable politique, du moins d'un homme qui excelle à déceler les ressorts secrets des grandes affaires. Après bien des intrigues, il termina sa vie dans u...
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Mathilde Verlaine
Mathilde Verlaine 1853-1914 Mathilde Mauté de Fleurville avait dix-sept ans quand elle épousa Verlaine. Fut-il dès le début ivrogne et brutal ? Et, s'il a voulu le faire croire (dans ses Confessions), n'est-ce pas pour se créer un alibi — ou en procurer un à Rimbaud ? Car Madame Verlaine est formelle : c'est après l'arrivée de l'Ange androgyne que les scènes ont commencé. Il y en eut d'atroces, comme celle de leur bébé pris par le pied et lancé contre le mur (ce fils de Verlaine devait finir poi...
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Comment se fait-il que Monsieur Jourdain soit ridicule alors qu'il manifeste un désir si légitime, semble-t-il, de s'instuire et de s'élever au-dessus de sa condition ?
On a souvent reproché à Molière de se moquer des choses les plus respectables: mariage, religion, etc. On rit d'Alceste qui est un honnête homme. Et Monsieur Jourdain, qui est si grotesque, ne manifeste-t-il pas, après tout, un désir bien légitime de s'instruire et de s'élever au-dessus de sa condition ? I. Rien de plus louable, en soi, que ce désir. Exemples : l'ouvrier... le bourgeois, etc. L'ambition n'est un vice que quand elle est mal dirigée et se sert de moyens inavouables. On a le droit...
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Jean-François de Saint-Lambert
Jean-François de Saint-Lambert 1716-1803 A vingt-six ans, il devint l'amant de Madame du Châtelet, qui en avait trente-six. Mais Voltaire en avait cinquantequatre et pardonna. La pauvre "Emilie" mourut d'ailleurs peu après, assez tragiquement. Puis, pendant près d'un demi-siècle, il fut fidèle à Madame d'Houdetot. C'est à elle et à la faveur qu'il rencontra dans les salons (Madame Geoffrin, Mademoiselle Quinault, Madame Necker) qu'il doit sa réputation. Son grand poème, les Saisons (1769), en qu...
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Pascal et l'humanisme
Introduction C'est avec la Renaissance que s'épanouit la confiance en l'homme RABELAIS et, dans une certaine mesure, MONTAIGNE la transmettront aux « philosophes » du XVIIIe siècle et ces derniers à tout le XIXe siècle. Mais il est un penseur qui semble contester à lui seul tout ce mouvement, c'est PASCAL. On connaît, en effet, la sévérité de ses jugements sur les Essais. VOLTAIRE l'a violemment pris à partie dans ses Lettres philosophiques et va jusqu'à passer complètement sous silence les Pens...
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Où les historiens s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent. Ils voient encore, quand les historiens ne voient plus. c'est l'imagination des poètes qui perce l'épaisseur de la tapisserie historique ou qui la retourne pour regarder ce qui est derrière Barbey d'Aurévilly, Une histoire sans nom. Partagez-vous l'avis de Barbey d'Aurévilly selon lequel les écrivains comprennent et représentent mieux l'histoire que les historiens ?
« Où les historiens s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent. Ils voient encore, quand les historiens ne voient plus. C'est l'imagination des poètes qui perce l'épaisseur de la tapisserie historique ou qui la retourne pour regarder ce qui est derrière. » Barbey d'Aurévilly, Une histoire sans nom. Partagez-vous l'avis de Barbey d'Aurévilly selon lequel les écrivains comprennent et représentent mieux l'histoire que les historiens ? Analyse du sujet et problématisation...
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Liturgies intimes) - A Charles Baudelaire
Commentaire d’un poème de Verlaine « à Charles Baudelaire » Introduction : Dès l’adolescence, Verlaine est partagé entre les « deux positions simultanées » dont parle Baudelaire « l’une vers Dieu, l’autre vers Satan ». Dans ce poème, Verlaine, qui n’a jamais connu Baudelaire affirme l’influence que ce dernier a eue sur sa poésie, même si les deux hommes n’ont jamais pu se rencontrer. Baudelaire meurt en 1967 ; ce poème peut donc apparaître comme un poème d’adieu. A cette époque, la vie de Verla...
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Syrtes) - Conte d'amour (VII)
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« Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
Demande d'échange de corrigé de MOUSTAFA Hatim ([email protected]). \Sujet déposé : Sujet : « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit d...
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IDEES NOUVELLES EN 1789
IDEES NOUVELLES EN 1789 "C'est la faute à Voltaire... C'est la faute à Rousseau !" chante Gavroche dans les Misérables. Les philosophes du XVIIIe siècle ont en effet préparé les esprits au grand bouleversement de 1789. "L'opinion gouverne le monde et les philosophes gouvernent l'opinion", a déclaré d'Alembert. Les récits des voyageurs ont déjà permis le progrès de l'esprit critique en montrant l'incroyable diversité des moeurs, des croyances, des institutions. De leur côté, les penseurs du "sièc...
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Antonio Machado
Antonio Machado Antonio Machado est de tous les poètes celui qui, avec Baudelaire, aura pris la conscience la plus aiguë de notre temporalité et avec Proust. Son oeuvre est comme celle de ce dernier, une recherche du temps perdu, perdu et pourtant fertile. Car il y a deux sortes de mémoires, celle qu'il appelle irréparable, à laquelle on ne peut rien changer, et la mémoire apocryphe, dont les souvenirs se transforment en rêves, songes, sueños. D'où, comme dit Ramon de Zubiria, un des meilleurs e...
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Vous vous demanderez pourquoi certains ecrivains ont recours à la fiction pour transmettre des verités ou des leçons ?
- L'écrivain ne peut rester enfermé dans sa bulle fictive et ressent le besoin de poser un regard sur le réel. Ainsi en tant que messager, il choisit de faire passer certaines vérités auprès de ses lecteurs. - Cependant, on peut se demander pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. I. Pour des raisons propres à l'auteur 1. Pour éviter la censure Si l'on prend le cas des Fables de la Fontaine, les dénonciations sont exprimées à travers des...
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Le récit littéraire, avec les moyens qui lui sont propres, constitue-t-il une voie efficace pour transmettre au lecteur des vérités de portée universelle?
- L'écrivain ne peut rester enfermé dans sa bulle fictive et ressent le besoin de poser un regard sur le réel. Ainsi en tant que messager, il choisit de faire passer certaines vérités auprès de ses lecteurs. - Cependant, on peut se demander pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. I. Pour des raisons propres à l'auteur 1. Pour éviter la censure Si l'on prend le cas des Fables de la Fontaine, les dénonciations sont exprimées à travers des...
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Vous vous demanderez pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons ?
- L'écrivain ne peut rester enfermé dans sa bulle fictive et ressent le besoin de poser un regard sur le réel. Ainsi en tant que messager, il choisit de faire passer certaines vérités auprès de ses lecteurs. - Cependant, on peut se demander pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. I. Pour des raisons propres à l'auteur 1. Pour éviter la censure Si l'on prend le cas des Fables de la Fontaine, les dénonciations sont exprimées à travers des...
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Vous vous demanderez pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons ?
- L'écrivain ne peut rester enfermé dans sa bulle fictive et ressent le besoin de poser un regard sur le réel. Ainsi en tant que messager, il choisit de faire passer certaines vérités auprès de ses lecteurs. - Cependant, on peut se demander pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. I. Pour des raisons propres à l'auteur 1. Pour éviter la censure Si l'on prend le cas des Fables de la Fontaine, les dénonciations sont exprimées à travers des...
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L'ORIGINALITE DE MARIVAUX
PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE MARIVAUX descend d'une famille de magistrats normands. Il est né à Paris, mais son enfance se passe à Riom, puis à Limoges. Revenu à Paris pour y faire des études de droit, il fréquente le salon de Mme de Lambert. Il est bien vu de Fontenelle et de La Motte-Houdar. Ses premiers ouvrages sont le divertissements d'un amateur. Ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il devient écrivain de métier, à la fois publiciste, romancier et dramaturge. C'est au théâtre qu'il tr...
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Arthur Schnitzler
Arthur Schnitzler 1862-1931 Reconnu comme le peintre de la bourgeoisie riche et mondaine de Vienne à son apogée c'est-à-dire à la fin du XIXe siècle, il était aussi l'observateur aigu des relations amoureuses, du goût du plaisir, et de la peur de la mort. Né le 15 mai à Vienne, fils d'un célèbre médecin autrichien, il fut lui-même médecin et exerça la plus grande partie de sa vie, se passionnant pour la psychiatrie et suivant de près le travail de son compatriote et contemporain, Sigmund Freud q...
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Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Savetier et le Financier
Jean de La Fontaine, Fables, « Le Savetier et le Financier ». 1. Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir : 2. C'était merveilles de le voir, 3. Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages, 4. Plus content qu'aucun des sept sages. 5. Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or, 6. Chantait peu, dormait moins encor. 7. C'était un homme de finance. 8. Si sur le point du jour parfois il sommeillait, 9. Le Savetier alors en chantant l'éveillait, 10. Et le Financier se plaignait, 11. Que le...
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BOSSUET - Jacques BÉNIGNE
BOSSUET - Jacques BÉNIGNE Bossuet est d'abord un ecclésiastique. Formé par Vincent de Paul et séduit par le jansénisme, il ne s'en glisse pas moins, avec beaucoup d'aisance, dans son rôle de prince de l'Église. Il est, en effet, ensuite, un politique, voix gallicane d'une église d'État, indépendante et unifiée. Il est enfin et surtout un orateur, et l'un des plus grands auteurs du siècle. « Dans l'ordre des écrivains, je ne vois personne au-dessus de Bossuet », dit Valéry (« Sur Bossuet »,...
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JEAN DE LA BRUYÈRE
JEAN DE LA BRUYÈRE Homme d'un seul livre (les Caractères, 1re éd. 1688) et seul écrivain d'un genre, qu'il inaugure et porte à sa perfection, La Bruyère paraît, en littérature, aussi isolé qu'il le fut dans son existence d'homme de lettres, précepteur dans la famille des Condé. Il est peint comme moqué par les grands et traité avec condescendance par ses amis, qui soulignent la touchante volonté de plaire de ce « fort bon homme ». Son livre semble le négatif de sa personne. Acharné dans le dénig...
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« Il n'y a point de fatalité dans le roman ; au contraire le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même les malheurs ». Partagez-vous ce point de vue ? Vous pouvez vous appuyer sur votre connaissance de l'Assommoir de Zola.
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
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Julien Green
Julien Green Julien Green est né à Paris de parents américains. En 1917, il est ambulancier bénévole sur les fronts français et italien. Il découvre l'Amérique en 1919 et reste deux ans à l'Université de Virginie. Pendant les vacances, il rend visite à des parents, au sud de Washington, dans une maison qui deviendra le décor de Mont-Cinère, son premier roman. Revenu en France en 1922, il fait d'abord paraître une nouvelle remarquable, Le Voyageur sur la Terre, puis une série d'études critiques e...
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Pensez-vous qu'on puisse limiter le domaine de la poésie à l'expression des sentiments mélancoliques ?
Sujet: Pensez-vous qu'on puisse limiter le domaine de la poésie à l'expression des sentiments mélancoliques ? Deux notions à définir : "poésie" qui peut désigner plusieurs choses : depuis les grands récits épiques d'Homère jusqu'aux textes en vers libres contemporains. La mention des "sentiments mélancoliques" semble attirer l'attention sur une certaine poésie : la poésie lyrique. La question peut se comprendre alors comme : peut-on limiter le domaine de la poésie au lyrisme? La notion "sentime...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - L'échafaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « L'échafaud ». 1. C’était fini. Splendide, étincelant, superbe, 2. Luisant sur la cité comme la faulx sur l’herbe, 3. Large acier dont le jour faisait une clarté, 4. Ayant je ne sais quoi dans sa tranquillité 5. De l’éblouissement du triangle mystique, 6. Pareil à la lueur au fond d’un temple antique, 7. Le fatal couperet relevé triomphait. 8. Il n’avait rien gardé de ce qu’il avait fait 9. Qu’une petite tache imperceptible et rouge. 10. Le bourreau s’en ét...
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Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
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Emile Zola, La Bête humaine (le train fou)
Émile Zola, La Bête humaine, chapitre XII, le train fou. Mais Pecqueux, d'un dernier élan, précipita Jacques ; et celui-ci, sentant le vide, éperdu, se cramponna à son cou, si étroitement, qu'il l'entraîna. Il y eut deux cris terribles, qui se confondirent, qui se perdirent. Les deux hommes, tombés ensemble, entraînés sous les roues par la réaction de la vitesse, furent coupés, hachés, dans leur étreinte, dans cette effroyable embrassade, eux qui avaient si longtemps vécu en frères. On les retro...
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Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3.
Alfred JARRY, Ubu Roi, acte III, scène 3 et scène 4. Une maison de paysans dans les environs de Varsovie. Plusieurs paysans sont assemblés. UN PAYSAN, entrant : - Apprenez la grande nouvelle. Le roi est mort, les ducs aussi et le jeune Bougrelas s'est sauvé avec sa mère dans les montagnes. De plus, le Père Ubu s'est emparé du trône. UN AUTRE : - J'en sais bien d'autres. Je viens de Cracovie, où j'ai vu emporter les corps de plus de trois cents nobles et de cinq cents magistrats qu'on a tués, et...