51 résultats pour "beauté"
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Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
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La laideur peut-elle être une source d'inspiration pour un poète au même titre que la beauté ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet fait intervenir les notions subjectives de laideur et de beauté, notion souvent laissée à l'appréciation personnelle de chacun. Cependant la recherche du « Beau »se présente comme l'ambition partagée par la plupart des poètes qui s'inspirent pour cela souvent de la beauté des choses qui les entourent et essentiellement, de la beauté de la nature. Dans ce sujet, l'inspiration poétique impulsée par la beauté ne fait pas de doute : il s'agit d'évaluer...
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Théophile de VIAU (1590-1626) - Chère Isis, tes beautés ont troublé la nature
Chère Isis, tes beautés ont troublé la nature, Tes yeux ont mis l'Amour dans son aveuglement, Et les Dieux occupés après toi seulement Laissent l'état du monde errer à l'aventure. Voyant dans le soleil tes regards en peinture, Ils en sentent leur coeur touché si vivement Que s'ils n'étaient cloués si fort au firmament, Ils descendraient bientôt pour voir leur créature. Crois-moi qu'en cette humeur ils ont peu de soucis Ou du bien ou du mal que nous faisons ici ; Et tandis que le Ciel endure que...
- La poésie ne doit-elle être que beauté ?
- Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - La beauté
- Jean-François SARASIN (1604x-1654) - La beauté que je sers...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Hymne à la beauté
- Isaac HABERT (1560-1615) - Amour m'a découvert une beauté si belle
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- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Beauté, dans ce vallon...
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Extrait de "La beauté du diable" - Louis Aragon in Le Roman Inachevé.
Le texte qui est proposé ici est extrait d'un poème intitulé « La Beauté du diable ». C'est après « Sur le pont Neuf j'ai rencontré », le deuxième texte de l'autobiographie poétique d'Aragon, Le Roman inachevé, publié en 1956. Ce recueil de poèmes reprend la trame du poème précédent Les Yeux et la Mémoire, publié en 1954. C'est un ensemble de poèmes à la première personne, qui recomposent de manière fragmentaire l'autobiographie du poète et ses opinions devant les événements de sa vie ou du mond...
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - La beauté
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Ecrivez un conte à partir de cette moralité :
« Quand d'une charmante beauté
Le galant fait le dégoûté
Il a beau dire, il a beau feindre
C'est qu'il n'y peut atteindre ».
Situez votre conte à l'époque contemporaine, sur des oppositions simples, un schéma narratif très net, la présence du merveilleux et les interventions du narrateur
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Écrivez un conte à partir de cette moralité : « Quand d'une charmante beauté Le galant fait le dégoûté Il a beau dire, il a beau feindre C'est qu'il n'y peut atteindre ». Situez votre conte à l'époque contemporaine, sur des oppositions simples, un schéma narratif très net, la présence du merveilleux et les interventions du narrateur. « Quand d'une charmante beauté Le galant fait le dégoûté Il a beau dire, il a beau feindre C'est qu'il n'y peut atteindre » et notre histoire va de nouveau confirm...
- Paul SCARRON (1610-1660) - Chanson : Beauté, seringue à brazier...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Beauté de qui la grâce ...
- Guillaume COLLETET (1598-1659) - Les beautés empruntées
- Roi FRANÇOIS 1er (1494-1547) - Celle qui fut de beauté si louable
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- François de MALHERBE (1555-1628) - Chère beauté ...
- Baudelaire, La beauté
- Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Conclusion des beautés d'Amaranthe
- Pierre MOTIN (1566-1612) - Ce masque, qui celait tantôt votre beauté
- Loÿs LE CARON (1534-1613) - Claire en beauté plus que la claire Aurore
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Ô Beauté nue
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - L'immobile beauté
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Éloignant vos beautés, je vous laisse en ma place
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- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
- Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Amoureux Repos) - Entiere conoissance de la beauté, effet d'Amour
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Haute beauté dans une humble pucelle
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse
- François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Plaintes d'Acante) - Pour une excellente Beauté qui se mirait
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Ô, entre tes beautez, que ta constance est belle
- Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - Chacun en sa beauté...
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« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature.
« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature. Développement Les musées sont pleins d'objets que nous trouvons beaux mais que...
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Léopold Sédar Senghor
Introduction Léopold Sédar Senghor reprend une longue tradition poétique qui lie la nature et la femme. Mais le lecteur sent fort bien qu'il ne s'agit pas, dans ce poème, d'une simple convention littéraire. La symbiose est totale. La force de la nature africaine, la sensualité, le lyrisme, tout concourt à faire de ce texte un bel hymne à la négritude. Il sera possible d'étudier la correspondance avec le continent et l'éloge vibrant de l'amour. Développement Le plan de la première partie sera plu...
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - La beauté
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On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen, dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une suffisante définition de l'oeuvre baudelairienne ?
On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen, dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une suffisante définition de l'œuvre baudelairienne ? Introduction : Il semble, en effet, que l'on doive voir dans l'œuvre de Baudelaire un drame de la condition humaine, un conflit entre les forces mauvaises de la réalité et les hautes aspirations que chaque poète porte en son cœur. Mais elle n'est pas que cela. Les Fleurs du M...
- Dans quelle mesure Flaubert dans Madame Bovary vous semble-t-il avoir concilié le réalisme de ses peintures avec ses préoccupations d'artiste soucieux de la souveraine beauté de la forme ?
- Imaginez un dialogue entre Baudelaire et Mallarmé qui affirmait, dans sa Lettre à Cazalis (1867, Propos sur la poésie) : « Il n'y a que la Beauté - elle n'a qu'une expression parfaite, la Poésie.» Votre dialogue pourra commencer par cette phrase et devra comporter des références précises aux poèmes que vous connaissez ?
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la
- À bas la nature, vive l'art ! (Jean-Michel Ribes, Musée haut, musée bas). Pensez-vous que l'art, en particulier la littérature, consiste forcément à tourner le dos aux beautés de la nature ? Vous vous référerez principalement à des textes de genres et d'époques variés, sans oublier d'évoquer d'autres formes d'expression artistique (peinture, sculpture, cinéma ... ).
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PAUL CLAUDEL, Partage de Midi, III, fin.
Ysé : Vois-la maintenant dépliée, ô Mésa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande! Que parles-tu de la trompette perçante ? lève-toi, ô forme brisée, et vois-moi comme une danseuse écoutante, Dont les petits pieds jubilants sont cueillis par la mesure irrésistible! Suis-moi, ne tarde plus! Grand Dieu, me voici, riante, roulante, déracinée, le dos sur la subsistance même de la lumière comme sur l'aile par-dessous de la vague! O Mésa, voici le partage de minuit! et me voici,...
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La Beauté Mathématique de la Nature : L'Influence du Nombre d'Or
La Beauté Mathématique de la Nature : L'Influence du Nombre d'Or Introduction Bonjour à tous. Aujourd'hui, nous allons explorer un concept mathématique fascinant qui lie la nature, l'art et notre perception de la beauté : le **nombre d'or**. Vous avez peut-être remarqué la symétrie des pétales de fleurs ou les spirales des coquillages. Ces motifs naturels sont souvent associés à cette constante mathématique mystérieuse. Mais pourquoi le nombre d'or apparaît-il si souvent dans la nature et...
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LE CLÉZIO, La Guerre
«C'était ainsi : gigantesques blocs de ciment debout sur la terre, appuyant leurs milliers de tonnes, kilomètres de voies ferrées et de routes, forêts de pylônes et de poteaux télégraphiques, lacs, cubes de verre, plages de .nickel, plaines de tôle ondulée. Jamais aucun paysage au monde n'avait été si vaste, si profond. Il n'y avait jamais eu de montagnes si hautes, ni de canyons1 plus vertigineux. Jamais tant de fer et de pierres, tant de matières transparentes ou opaques. Toute la violence de...
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Pensez-vous que le biographique n'est qu'un tas de misérables petits secrets ?
Texte de la copie Les biographies, d'une, utilité longtemps irréfutable, se sont vues quelque peu dépréciées depuis peu, notamment par les adeptes de la « nouvelle critique ». Beaucoup pourtant y restent attachés, et il n'est d'édition scolaire ou érudite qui ne présente de notice biographique, même succincte : un tel débat, qui remet en question les méthodes traditionnelles de critique littéraire, et par là l'intelligence de notre patrimoine culturel, mérite notre attention par l'importance de...
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Francis Scott Fitzgerald
Francis Scott Fitzgerald Francis Scott Key Fitzgerald est né à Saint Paul, dans le Minnesota. Par sa mère, il était le petit-fils d'immigrants irlandais devenus épiciers en gros ; par son père, il descendait, plus noblement, d'une famille établie depuis le XVIIe siècle dans le Maryland, mais pauvre. Pour Scott Fitzgerald, la fortune devait vous être donnée, comme la beauté ou la gloire. Il eut la chance de pouvoir faire ses études à Princeton. C'est alors qu'il se lia d'amitié avec le critique a...
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André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - A Fanny (III)
André Chénier, Élégies, « À Fanny » (III). 1. Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire 2. Sait, à te voir parler et rougir et sourire, 3. De quels hôtes divins le ciel est habité. 4. La grâce, la candeur, la naïve innocence 5. Ont, depuis ton enfance, 6. De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. 7. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, 8. Elles ont su mêler aux roses de jeunesse 9. Ces roses de pudeur, charmes plus séduisants, 10. Et remplir tes regards, tes lèvres, ton lan...
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La poésie d'André Chénier
1 Les deux inspirations L'oeuvre de Chénier nous est parvenue à l'état d'ébauche. Quelle eût été l'économie de l'édifice complet ? Du dilettante ou du partisan, lequel eût pris le pas ? Ce sont là des problèmes qu'on s'est plu à poser. Bornons-nous à apprécier les vers qu'il a eu le temps d'écrire. Le dilettante a retrempé notre poésie aux sources grecques; le partisan a renouvelé la satire poétique. LE RÊVE DU DILETTANTE. Chénier est un Grec transplanté sur le sol de France et ses Bucoliques so...
- Charles Cros
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- Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - Moi, je vis la vie à côté
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Partie I.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce pe...