46 résultats pour "bruyère"
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Jean de La Bruyère
Jean de La Bruyère Jean de La Bruyère n'a écrit seul livre, mais immortel : Les Caractères (1688). Ce recueil de réflexions, de notes et de portraits, où s'exprime une vision à la fois large et minutieuse de l'homme, se plaçait directement dans la suite des Maximes de La Rochefoucauld et des Pensées de Pascal, qui venaient de mettre en honneur les ouvrages morcelés. La Bruyère avait, dès 1668, commencé de réunir les éléments des Caractères. Il menait alors, à Paris, une vie effacée, oisive, de s...
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JEAN DE LA BRUYÈRE
JEAN DE LA BRUYÈRE Homme d'un seul livre (les Caractères, 1re éd. 1688) et seul écrivain d'un genre, qu'il inaugure et porte à sa perfection, La Bruyère paraît, en littérature, aussi isolé qu'il le fut dans son existence d'homme de lettres, précepteur dans la famille des Condé. Il est peint comme moqué par les grands et traité avec condescendance par ses amis, qui soulignent la touchante volonté de plaire de ce « fort bon homme ». Son livre semble le négatif de sa personne. Acharné dans le dénig...
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La Bruyere, dans le chapitre des ouvrages de l'esprit, prétend que les femmes sont généralement supérieures aux hommes dans la manière d'écrire des lettres. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d'écrire. En vous aidant des lettres de Madame de Sévigné que vous connaissez, vous essaierez d'expliquer l'opinion de La Bruyère ?
MADAME DE SÉVIGNÉ 67 donne un nom et qu'on reconnaît parfois (les clefs). Ménalque, Irène, Arrias, etc. Il les fait voir, il les fait parler. (Que ditescous du livre d'Ilermodore? ... ) Il les interpelle'< Que dites-cous? Comment?» (Acis). Il peint aussi les milieux ou les groupes (la cour.., les paysans). Et toujours il est saisissant de vie et de relief. 42. MADAME DE SÉVIGNÉ La Bruyère, dans le chapitre des ouvrages de l'esprit, prétend que les femmes sont généralement supérieures aux homm...
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«CARACTÈRE» DE LA BRUYÈRE
«CARACTÈRE» DE LA BRUYÈRE Vous expliquerez, sous forme de commentaire composé, ce texte de la Bruyère: Je connais Mopse d'une visite qu'il m'a rendue sans me connaître; il prie des gens qu'il ne connaît point de le mener chez d'autres dont il n'est point connu; il écrit à des femmes qu'il connaît de vue. II s'insinue dans un cercle de personnes respectables, et qui ne savent quel il est, et là, sans attendre qu'on l'interroge, ni sans sentir qu'il interrompt, il parle, et souvent, et ridicu...
- LA BRUYÈRE
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Taine écrit, dans ses Nouveaux essais de critique et d'histoire : « Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions et des fortunes, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques. » Que pensez-vous de ce jugement ?
Taine écrit, dans ses Nouveaux essais de critique et d'histoire : « Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions et des fortunes, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques. » Que pensez-vous de ce jugement ? Les affirmations de Taine portent en définitive sur trois points essentiels : 1.La Bruyère a fait l'éloge du peuple ; 2.Il a protesté contre l'inégalité des fortunes ; 3.Il a pr...
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Vous illustrerez par l'étude d'une tragédie de Racine cette définition que La Bruyère donne du poème tragique : « Le poème tragique vous serre le coeur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et de vous remettre ; ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes, dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié ou, réciproquement, à la pitié par la terreur, vous mène par les larmes,
INTRODUCTION La valeur d'une pièce de théâtre se mesure d'abord à l'emprise qu'elle exerce sur les spectateurs. D'emblée elle doit susciter leur intérêt à l'égard des personnages et des problèmes auxquels ils se heurtent. Et au cours du déroulement de la représentation, cet intérêt doit aller grandissant jusqu'au dénouement. La tragédie de Phèdre répond pleinement à ces exigences. Dès le premier acte, elle nous émeut par l'évocation du drame intérieur d'Hippolyte et de Phèdre. Elle ne nous fait...
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La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
LA BRUYÈRE (i645-1696) LES CARA(Xl'ÈRES Notice biographique. LEs CAnACTÈRES. - Historique. - Élude littéraire : l'ensemble du livre. - Le moraliste et le philosophe. - Le peintre de portraits. - L'écrivain. Notice biographique (1). - En 1685, on pouvait voir rôder dans les salons de Chantilly, les soirs de réception, un personnage modeste, auquel la plupart des nobles invités ne semblaient point attribuer une grande importance. Il observait d'un œil attentif le manège de� seigne...
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- Jean de La Bruyère, Les Caractères
- La Bruyère, Les Caractères, 1688
- La Bruyère, Les Caractères "Des femmes".
- La Bruyère , Les Caractères, 1688
- Comment vous expliquez le succès que connurent en leur temps Les caractères de La Bruyère ?
- Jean de La Bruyère, Les Caractères, « De l'homme »
- La Bruyère, Caractères, Des biens de fortune
- Tout l'esprit d'un auteur consiste à bien définir et à bien peindre (La Bruyère) ?
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- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. L'héritier
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Lecture linéaire de Giton : Les caractères de la Bruyère
OE3 : La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Jean de La Bruyère, Les Caractères 1688, 1694 Parcours : la comédie sociale Lecture linéaire n° 15 Rédigée Jean de La Bruyère, Les Caractères, VI, 83 : le portrait de Giton Le chapitre « Des biens de fortune » précède ceux qui nous font parcourir les différentes classes sociales, indiquant ainsi la place prépondérante occupée par l’argent et le rôle qu’il joue dans les rapports sociaux. Dès la deuxième remarque du chapitre,...
- "La BRUYERE - De la Cour ", 74 (1re Édition)
- Jean de La Bruyère, Caractères, "De l'homme", 1688.
- Jean de la Bruyère, Les Caractères, « De la société et de la conversation », 1688.
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. Le spectateur de profession
- La Bruyère, les Caractères, De la société et de la conversation, 73 et 74.
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Analyse linéaire - Gnathon La Bruyère Les Caractères
Analyse linéaire – Gnathon, Les Caractères - La Bruyère Intro : « Gnathon » est un caractère extrait de la partie « De l’homme », chapitre XI des Caractères de La Bruyère, publiés pour la première fois en 1688. Le moraliste classique y fait la satire d’un personnage écœurant prénommé Gnathon. Gnathon ne vit que pour soi, et tous les hommes ensemble sont à son égard comme s’ils n’étaient point. Non content de remplir à une table la première place, il occupe lui seul celle de deux autres...
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Le dialogue vous parait-il plus efficace que l'essai pour convaincre ?
Introduction Un réflexe naturel serait de dévaloriser l'essai, activité solitaire, au profit du dialogue, vu comme un partage spirituel entre deux interlocuteurs. L'expérience de l'activité qu'on appelle couramment « dialogue » amène pourtant l'observateur à réaliser l'inverse : non seulement le discours dialogique peine à se construire en une pensée rigoureuse, mais il est de surcroît un terrain de prédilection pour quiconque cherche à se mettre en valeur, et à imposer la bonne image qu'il a de...
- Jean de La Bruyère : «Du Souverain» (Les Caractères, fragment XXIX, 1688)
- La Bruyère, Les Caractères, Chapitre XI, De l'Homme (Morceau 122)
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux
- La Bruyere était un grand peintre et n'était peut-être pas un philosophe. Le duc de La Rochefoucault était un philosophe, mais n'était pas peintre (Vauvenargues). qu'en pensez-vous ?
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On ne doit écrire, on ne doit parler que pour l'instruction. Discutez ce point de vue de La Bruyère ?
Au XVIIe siècle, la manière de s'exprimer, à la cour de Louis XIV par exemple, prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses, dont s'est moqué Molière. Parallèlement, l'écriture, via les Fables ou les Caractères, illustre un impératif qui lie l'art au savoir : "docere, placere, movere". La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie, qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un d...
- Le moraliste La Bruyère reproche quelque chose aux Grands dans le chapitre 9. Est-ce de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, ne sont plus, ou de ne plus être le mot « grand » ?
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AL Arrias de La Bruyère, Les Caractères, livre V, 1696.
Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d'un grand d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des hist...
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AL Pamphile Caractères de La Bruyère
Pamphile ne s'entretient pas avec les gens qu'il rencontre dans les salles ou dans les cours : si l'on en croit sa gravité et l'élévation de sa voix, il les reçoit, leur donne audience, les congédie ; il a des termes tout à la fois civils et hautains, une honnêteté impérieuse et qu'il emploie sans discernement ; il a une fausse grandeur qui l'abaisse, et qui embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne veulent pas le mépriser. Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, n...
- Expliquez et justifiez ce jugement de La Bruyère: Il n'a manqué à Molière que d'éviter le jargon et le barbarisme et d'écrire purement: quel feu, quelle naïveté, quelle source de la bonne plaisanterie ! Quelle imitation des moeurs, quelles images et quel fléau du ridicule !
- Taine écrit: Nous avons vu dans La Bruyère un éloge du peuple, des réclamations en faveur des pauvres, une satire amère contre l'inégalité des conditions de fortune, bref les sentiments qu'on appelle aujourd'hui démocratiques. Que pensez-vous de ce jugement ?
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Comment faire une dissertation littéraire ?
1. L'élaboration de la dissertation La dissertation passe pour difficile parce qu'elle implique chez le candidat un certain nombre de qualités et de connaissances : sûreté du jugement et parfois agilité de l'esprit en présence du sujet, culture, logique, aisance de l'expression. 1. Comprendre le sujet On ne consacrera jamais trop de temps à l'analyse du sujet. Trop souvent les étudiants comprennent mal l'intitulé qui leur est proposé. Comment parvenir au but quand une mauvaise direction a été pr...
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Appréciez ce mot de M. de Malézieu à La Bruyère dont il venait de lire "Les Caractères": "Voilà de quoi vous attirer beaucoup de lecteurs et beaucoup d'ennemis".
La Bruyère hésita beaucoup à publier son ouvrage et quand il s'y décida, en 1688, il le fit paraître, sans nom d'auteur, sous le couvert de Théophraste : Les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les caractères ou les moeurs de ce siècle. Était-ce timidité ? C'est plutôt qu'il avait conscience de sa hardiesse. Il savait qu' « il s'engageait dans une navigation périlleuse, comme dit Morillot, et il était bien aise de faire flotter à son mât le pavillon grec comme sauvegarde... M. de M...
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Tout est dit, et l'on vient trop tard, depuis plus de sept mille ans qu'il y a des homme et qui pensent" (La Bruyère). qu'en pensez-vous ?
La Bruyère était classique : partisan résolu des anciens, il était persuadé qu'ils ont tout dit sur la nature humaine. De plus, il venait après Pascal et La Rochefoucauld. De là cette affirmation modeste au début des Caractères : « Tout est dit... » I. Cette pensée s'explique par la théorie classique. 1. L'homme, en son fond, ne change guère. Les analyses des anciens moralistes restent toujours aussi vraies, parce qu'ils se sont attachés surtout à ce qu'il y a en nous d'éternel et de permanent....
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Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » ?
Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » PLAN DÉTAILLÉ Corneille a toujours manifesté une prédilection pour les tragédies à sujets romains, et à travers la succession de ses pièces revivent toutes les grandes périodes de l'histoire de Rome. Mais des héros qu'il met en scène il offre une image idéalisée ; en eux il se plaît à...
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La Bruyere trouvait le caractère de Tartuffe outré et invraisemblable. Il a refait le portrait de l'hypocrite dans Onuphre. Vous comparerez les deux personnages et vous direz lequel vous semble plus vrai, plus vivant, plus dramatique ?
La Bruyère a refait le portrait de l'hypocrite, déjà tracé par Molière. L'intention de critiquer est manifeste : Tartuffe et Onuphre s'opposent trait pour trait. Tartuffe lui semble outré et invraisemblable. Voyons qui a raison du moraliste ou du poète dramatique. I. Certaines exagérations s'expliquent par les nécessités du théâtre. 1. La scène en effet a ses exigences. Elle demande des traits accentués (optique théâtrale). Onuphre qui est discret, adroit, qui vient à ses fins sans se donner la...
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« Tout est dit et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. » c'est ce qu'écrit La Bruyère au début du premier chapitre des Caractères. Pensez-vous qu'aujourd'hui encore les jeunes générations se heurtent à ce même problème pour créer à leur tour des oeuvres littéraires et artistiques ?
La Bruyère était classique : partisan résolu des anciens, il était persuadé qu'ils ont tout dit sur la nature humaine. De plus, il venait après Pascal et La Rochefoucauld. De là cette affirmation modeste au début des Caractères : « Tout est dit... » I. Cette pensée s'explique par la théorie classique. 1. L'homme, en son fond, ne change guère. Les analyses des anciens moralistes restent toujours aussi vraies, parce qu'ils se sont attachés surtout à ce qu'il y a en nous d'éternel et de permanent....
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
- Les Caractères de La Bruyère