42 résultats pour "coupe"
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En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l\'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l\'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l\'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L\'opinion de Kundera sur la fonction de l\'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ? Remarques préliminaires. Le sujet invite le candidat à réfléchir sur une fonction très précise du roman : « soigner [la]...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - La coupe
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Coupez le myrte blanc aux bocages d'Athènes
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Odes anacréontiques) - La coupe
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - La coupe
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Marie, à tous les coups vous me venez reprendre
- Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers bachiques) - Je ne vay point aux coups exposer ma bedaine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - C'est à coups de canon qu'on rend le peuple heureux
- Musset, extrait de La Coupe et les lèvres.
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Paul Fort (1872-1960), Ballades françaises
Par les nuits d'été bleues où chantent les cigales, Dieu verse sur la France une coupe d'étoiles. Le vent porte à ma lèvre un goût du ciel d'été! Je veux boire à l'espace fraîchement argenté. L'air du soir est pour moi le bord de la coupe froide où, les yeux mi-fermés et la bouche goulue, je bois, comme le jus pressé d'une grenade, la fraîcheur étoilée qui se répand des nues. Couché sur un gazon dont l'herbe est encore chaude de s'être prélassée sous l'haleine du jour, oh! que je viderais, c...
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Victor Hugo - Quatre-vingt-treize - IV. Tormentum belli
L'un des passages les plus connus de cette œuvre montre non pas la cruauté des hommes mais celle d'un objet : sur le navire qui transporte des émigrés royalistes aux abords des côtes françaises, un des canons casse son amarre et évolue librement sur le pont. Témoignage réaliste d'un accident qui menaçait les marins d'autrefois, cet épisode dramatique acquiert une dimension fantastique par la métamorphose du canon en monstre animé d'un esprit de vengeance. Victor Hugo évoque avec un souci du dét...
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - La lyre
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - La nuit
- David DIOP, Coups de pilon dans Présence Africaine, 1956, « Afrique »
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - Le vin de l'Amour
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- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - La colombe blessée
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HUGO - Les Châtiments
Les Châtiments naissent chez Victor Hugo du coup d'État du 2 décembre, par lequel le prince Louis Napoléon Bonaparte élu président de la seconde République (née de la Révolution de 1848) devient empereur sous le nom de Napoléon III. C'est une satire, un ouvrage engage et militant qui emploie tour à tour l'indignation et l'ordre pour flétrir celui que Victor Hugo appelle « Napoléon le Petit ». Ce poème fut composé à Jersey mais l'inspiration en vint à Bruxelles au poète réfugié, lors de meurtres...
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UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux.
UNE MORT INTEMPESTIVE - GUY DE MAUPASSANT, Le Vieux. Maître Chicot, la bouche pleine, prononça : S'il nous véyait, l'pé, ça lui f'rait deuil. C'est li qui les aimait d'son vivant. Un gros paysan jovial déclara : Il n'en mangera pu, à c't'heure. Chacun son tour. Cette réflexion, loin d'attrister les invités, sembla les réjouir. C'était leur tour, à eux, de manger des boules. Mme Chicot, désolée de la dépense, allait sans cesse au cellier chercher du cidre. Les brocs se suivaient et se vidaient co...
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Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4.
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4. Timagène Surpris d’un tel spectacle, à l’instant je m’écrie ; Et soudain, à mes cris, ce prince, en soupirant, Avec assez de peine entr’ouvre un oeil mourant, Et ce reste égaré de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’adresse pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux : "Une main qui nous fut bien chère Venge ainsi le refus d’un coup trop inhumain. Régnez, et surt...
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - A la Forêt de Fontainebleau
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - La Toison d'Or
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Pierre CORNEILLE (1606-1684), Rodogune , princesse des Parthes (1644) : Acte V, scène 1 : monologue de Cléopâtre
Pierre CORNEILLE (1606-1684), Rodogune , princesse des Parthes (1644) : Acte V, scène 1 : monologue de Cléopâtre Acte V, scène 1 : Cléopâtre CLEOPATRE Enfin, grâces aux dieux, j’ai moins d’un ennemi : La mort de Séleucus m’a vengée à demi ; Son ombre, en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de ma part les promettre à son père ; Ils le suivront de près, et j’ai tout préparé Pour réunir bientôt ce que j’ai séparé. O toi, qui n’attends plus que la cérémonie Pour jeter à mes pieds ma rivale pu...
- « Le principal avantage de mon art c'est qu'il rend capable de discerner à coup sûr si l'esprit du jeune homme enfante une chimère et une fausseté ou un fruit réel et vrai ? » Commentez ce propos de Socrate.
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Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
[Introduction] Le drame romantique s'inscrit dans la rupture que les jeunes écrivains romantiques veulent marquer avec l'esthétique du classicisme. Dans cette mesure, on comprend que Musset s'insurge contre une tentative de définition réductrice d'un élan naissant : « Non [...], ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. » Mais, lui, le poète, peut tenter de dire l'indicible en multipliant les images, les antithèses, en évoq...
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Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
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Louise LABÉ: Je vis, je meurs...
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J'ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m'est et trop molle et trop dure, J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure, Mon bien s'en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, E...
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Blaise CENDRARS, Bourlinguer, 1948.
Pendant l'hiver 1939-1940, Cendrars, correspondant de guerre en Angleterre, doit visiter des usines d'armement ; mais son chauffeur, d'humeur fantasque, lui réserve une surprise. Tout à coup, mon phénomène de chauffeur donna un brusque coup de volant. Où étions-nous ? J'essuyai la glace. Je vis à un poteau indicateur planté de travers que nous bifurquions sur Londres. La neige avait cessé de tomber avec abondance. Les derniers flocons planaient. Mais bientôt je poussai une exclamation de surpris...
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Emile Zola, La Bête humaine (le train fou)
Émile Zola, La Bête humaine, chapitre XII, le train fou. Mais Pecqueux, d'un dernier élan, précipita Jacques ; et celui-ci, sentant le vide, éperdu, se cramponna à son cou, si étroitement, qu'il l'entraîna. Il y eut deux cris terribles, qui se confondirent, qui se perdirent. Les deux hommes, tombés ensemble, entraînés sous les roues par la réaction de la vitesse, furent coupés, hachés, dans leur étreinte, dans cette effroyable embrassade, eux qui avaient si longtemps vécu en frères. On les retro...
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Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo
Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo Introduction : De nos jours, Victor Hugo est davantage étudié pour son œuvre dramatique mais il n’en demeure pas moins un des plus grand poète de la littérature française. En effet, il occupe une place exceptionnelle dans l’histoire de nos lettres ; il domine le XIXème siècle par la durée de sa vie et de sa carrière, par la fécondité de son génie et la diversité de son œuvre. Pourtant, s’il a travaillé presque tous les genres, du roman au théâtre en passant p...
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Roger Vailland
Roger Vailland 1907-1965 Licencié de philosophie, Roger Vailland prépara l'École Normale, ne se présenta pas et se joignit avec René Daumal au groupe surréaliste du "Grand Jeu". Journaliste, il fit des reportages dans le monde entier et suivit les grands procès. Attaché pendant la Résistance à la délégation gaulliste clandestine, en tant que spécialiste du déraillement. 1944 : coupé de son réseau, enfermé dans une maison isolée, armé jusqu'aux dents, il écrit Drôle de Jeu. Correspondant de...
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Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Diamant du coeur
Gautier, Émaux et camées, « Diamant du cœur ». 1. Tout amoureux, de sa maîtresse, 2. Sur son coeur ou dans son tiroir, 3. Possède un gage qu'il caresse 4. Aux jours de regret ou d'espoir. 5. L'un d'une chevelure noire, 6. Par un sourire encouragé, 7. A pris une boucle que moire 8. Un reflet bleu d'aile de geai. 9. L'autre a, sur un cou blanc qui ploie, 10. Coupé par derrière un flocon 11. Retors et fin comme la soie 12. Que l'on dévide du cocon. 13. Un troisième, au fond d'une boîte, 14. Reliqu...
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Mademoiselle Clairon
Mademoiselle Clairon 1723-1803 Née à Condé-sur-Escaut, enfant illégitime, elle vient toute jeune à Paris où elle demeure en face de la maison de Mademoiselle Dangeville. Éblouie par la célèbre comédienne, la fillette décide de se consacrer au théâtre. Elle chante, danse, mène une vie aventureuse avant d'obtenir, à vingt ans, un engagement au Français où elle débute par un coup d'éclat : elle s'attaque au rôle de Phèdre dont la Dumesnil est titulaire et stupéfie le public par la diversité de ses...
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François René de Chateaubriand _ Commentaire de "René"
« Quand le soir était venu, reprenant le chemin de ma retraite, je m'arrêtais sur les ponts, pour voir se coucher le soleil. L'astre, enflammant les vapeurs de la cité, semblait osciller lentement dans un fluide d'or, comme le pendule de l'horloge des siècles. Je me retirais ensuite avec la nuit, à travers un labyrinthe de rues solitaires. En regardant les lumières qui brillaient dans les demeures des hommes, je me transportais par la pensée au milieu des scènes de douleur et de joie qu'elles éc...
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Henri Troyat
Henri Troyat né en 1911 Lev Tarassov, dit Henri Troyat, naquit à Moscou. La Révolution d'Octobre lui fit connaître un dur exode, qui le mena de Moscou au Caucase, où ses parents possédaient une vaste propriété, puis de là en Crimée, à Constantinople, à Venise et enfin à Paris, où il arriva en 1920. Élevé par une gouvernante française, le jeune lycéen se consacra très tôt à la poésie : il écrivait et n'écrivait qu'en vers. Naturalisé français, il avait achevé un roman, Faux-Jour, lorsqu'il partit...
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LA COMÉDIE N'EST-ELLE QUE BOUFFONNERIE ?
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie.» Il précise plus loin sa pensée en disant: «Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie. » La comédie, de tous temps, a soulevé bien des controverses. Elle a eu d'ardents partisans comme d'acharnés détracteurs. On a pu vouloir lui confé...
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Victor HUGO: vie et oeuvre
VICTOR HUGO (1802-1885) Il est le troisième fils du commandant Hugo, qui devint plus tard général et comte. Sa mère appartenait à une famille d'armateurs nantais. Tous deux étaient incroyants. Victor Hugo ne fut pas baptisé. Sa vocation se dessine de bonne heure. En 1816, il écrit :« Je veux être Chateaubriand ou rien.» Les récompenses qui lui sont décernées par l'Académie française et par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse favorisent cette vocation et le détournent de la préparation à l'Éc...
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - Nous n'irons plus au bois
- Diderot, Jacques le Fataliste
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En janvier 1976, lors de la parution de son roman La Vazlse aux Adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait: Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience de lecteur ?
PLAN ADOPTÉ DANS LE DEVOIR I. Le roman permet de retrouver le temps perdu et de redonner à l'homme la conscience d'une unité L'homme en quête de son passé À la recherche du temps perdu : roman et autobiographie À la recherche du temps perdu : roman et histoire IL L'écriture romanesque et la recomposition du passé Procédés de composition : linéarité, totalisation, extension La fiction d'une continuité de la vie Le passé ressuscité à travers des destins individuels Contamination du passé et du pré...
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Émile Zola (1840-1902), Nouveaux Contes à Ninon (1874), "Le Forgeron".
Zola, Nouveaux Contes à Ninon, « Le Forgeron ». J’ai vécu une année chez le Forgeron, toute une année de convalescence. J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau, j’étais parti, allant devant moi, me cherchant, cherchant un coin de paix et de travail, où je pusse retrouver ma virilité. C’est ainsi qu’un soir, sur la route, après avoir dépassé le village, j’ai aperçu la forge, isolée, toute flambante, plantée de travers à la croix des Quatre-Chemins. La lueur était telle, que la porte charretière...
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Du disciple soutenant son maître contre les détracteurs