74 résultats pour "eau"
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée
Jean de SPONDE, « Si c est dessus les eaux que la terre est pressée ». 1. Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée, 2. Comment se soutient-elle encor si fermement, 3. Et si c'est sur les vents qu'elle a son fondement, 4. Qui la peut conserver sans être renversée ? 5. Ces justes contrepoids qui nous l'ont balancée 6. Ne penchent-ils jamais d'un divers branlement ? 7. Et qui nous fait solide ainsi cet élément, 8. Qui trouve autour de lui l'inconstance amassée ? 9. Il est ainsi, ce corps...
- Jean d'Ormesson, Presque rien sur presque tout - L'EAU
- Vincent VOITURE (1597-1648) - D'un buveur d'eau, comme avez débattu
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Les vies encloses) - L'eau des anciens canaux est débile et mentale
- Jean d'Ormesson, Presque rien sur presque tout - L'EAU
- Jacques DAVY DU PERRON (1555-1618) - Au bord tristement doux des eaux, je me retire
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Les pièces d'eau, songeant dans les parcs taciturnes
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Ma tête, penche-toi sur l'eau blanche...
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- Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Mon amante a les vertus de l'eau
- Guy Goffette : Prière pour aller au paradis avec Jammes (Le Pêcheur d'eau, 1995).
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Le passeur d'eau
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - Le chant de l'eau
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Dans quelque ville morte, au bord de l'eau
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Eau qui se presse, qui court
- Guy de MAUPASSANT, La Maison Tellier, 1881, « Sur l'eau ».
- Antoine de NERVÈZE (1570-1622) - Assis au bord des eaux d'une claire fontaine
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- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Le jet d'eau
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le semeur de cendres) - La pensée est une eau sans cesse jaillissante
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - Au bord de l'eau
- Julien Gracq, Les eaux étroites.
- Le Cerf se voyant dans l'eau par Jean de la Fontaine
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Eau printanière, pluie harmonieuse ...
- Isaac HABERT (1560-1615) - Quand le clair Apollon tire son char des eaux
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mais si mon foible corps (qui comme l'eau s'escoule)
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- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Enone au clair visage) - L'eau qui jaillit ...
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Inégalité de répartition et d’accès a l’eau
Inégalité de répartition et d’accès a l’eau L’eau douce est une ressource essentielle à la vie. Nous utilisons 8% d’eau pour l’usage à usage domestiques, 22% pour l’industrie et 70% pour l’agricoles. Certains pays manquent d’eau ils résident dans une situation de stress hydrique1 et d’autre pays souffrent de pénuries2 d’eau car elles n’ont plus du tout d’eau. Les ressources d’eau douce disponibles sont suffisantes pour répondre aux besoins de l’homme mais elles sont inégalement répartie...
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Guy de MAUPASSANT (Une vie, 1883)
Introduction Dans Une Vie, Guy de Maupassant raconte l'existence malheureuse d'une héroïne, Jeanne, dans sa Normandie natale. Mais au début du roman, la jeune fille est encore naïve et pressée de connaître toutes les joies de l'existence qu'elle a imaginées dans le couvent où se déroula une partie de son enfance. Durant le voyage de retour vers la demeure familiale, ses parents et la servante l'accompagnent dans leur berline. Il pleut sur le paysage normand. Maupassant s'attache à décrire avec r...
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ROUSSEAU - (Rêveries du promeneur solitaire, v.)
Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, sup...
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Musique sur l'eau
- Aloysius BERTRAND (1807-1841) (Recueil : Gaspard de la nuit) - Le soir sur l'eau
- Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Les eaux se retirent
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - La fleur d'eau
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Jean Anouilh, Antigone, (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est...
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Jean Anouilh, Antigone, extrait (1944).
Sujet: Jean Anouilh, Antigone, (1944) « CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te l’ai dit. ANTIGONE - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela,...
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Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions
Nature et solitude (Livre XII) - Rousseau - Les Confessions Pour les après-dînées, je les livrais totalement à mon humeur oiseuse et nonchalante, et à suivre sans règle l'impulsion du moment. Souvent, quand l'air était calme, j'allais immédiatement en sortant de table me jeter seul dans un petit bateau, que le Receveur m'avait appris à mener avec une seule rame; je m'avançais en pleine eau. Le moment où je dérivais me donnait une joie qui allait jusqu'au tressaillement, et dont il m'est impossib...
- « L'eau permet au Grand Siècle de se contempler tout entier et sous toutes ses facettes, géomètre et baroque, passionné d'ordre et de méthode tout autant que de surprises et d'illusions, mystiques aussi bien qu'affamé de jeu et de plaisirs » Orsenna. Vous montrerez la pertinence de cette réflexion d'Érik Orsenna tirée de son Portrait d'un homme heureux (2000) en vous fondant sur les textes, documents étudiés, ainsi que votre culture personnelle ?
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Jules RENARD « Le cygne », Histoires naturelles.
Jules RENARD « Le cygne », Histoires naturelles. II glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n'a faim que des nuages floconneux qu'il voit naître, bouger et se perdre dans l'eau. C'est l'un d'eux qu'il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige. Puis, tel un bras de femme sort d'une manche, il le retire, il n'a rien. Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu. Il ne reste qu'un instant désabusé, car les nuages tardent peu à reven...
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Aloysius Bertrand « Ondine »in Gaspard de la nuit
Introduction - Dans Gaspard de la nuit, A. Bertrand explore, à travers de courts poèmes en prose, le royaume du rêve, des hallucinations nocturnes, du fantastique. - Dans l'un de ces textes, «Ondine», il reprend une vieille légende germanique, selon laquelle un peuple immortel étrange, les Ondins, vit au fond des lacs. Leurs filles tombent parfois amoureuses d'un humain. Une ondine vient un soir proposer sa main à l'auteur : elle cherche à le séduire par un chant, où elle dévoile sa vie lac...
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Emile ZOLA, La Curée, 1871.
[Introduction] Le premier roman du cycle des Rougon-Macquart avait raconté les répercussions du coup d'État du 2 décembre dans une petite ville du Midi. Dans le deuxième, La Curée, Zola transporte la scène à Paris, y peint la frénésie des affaires et y campe le portrait d'un arriviste, Aristide Rougon. Doué de « ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille », il prend le nom de Saccard et le voilà « brasseur de millions » et propriétaire d'un magnifique hôtel particul...
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Arthur Rimbaud, "Aube", Illuminations.
Introduction Aube est tiré des Illuminations. Le terme « illuminations » correspond à peu près en anglais au mot enluminures : c'est ainsi qu'il faut comprendre le titre de Rimbaud, puisqu'il a donné à son œuvre le sous-titre « painted plates » mais il ne faut pas écarter l'idée de visions presque magiques, d'hallucinations spontanées ou provoquées. Aube est à la fois une impression sincère, presque simple et une aventure onirique; et, si le poème présente une unité interne, elle ne peut être qu...
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PEINTURE: Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951)
Jean-Jacques Waltz, dit Hansi (1873-1951) A l'assaut du pangermanisme. Jean-Jacques Waltz naît à Colmar où son père est conservateur du musée d'Unterlinden. Depuis 1871, l'Alsace est devenue allemande et Hansi, que sa famille élève dans le culte du particularisme alsacien, ne tarde guère à se révolter contre les tentatives de germanisation que font subir aux écoliers les professeurs allemands. «Mon séjour au lycée de Colmar compte parmi les plus mauvais souvenirs de ma vie, dira-t-il ; les rigue...
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Boris Vian, L'Ecume des jours, épilogue
Commentaire d’un extrait de L’écume des jours de Boris Vian Introduction : Cet extrait est tiré du dernier chapitre de L’écume des Jours de Boris Vian. Dans ce récit, la petite souris qui a accompagné les personnages tout au long du récit veut mettre un terme à sa vie. En effet, son « maître » Colin est très malheureux depuis la mort de sa femme Chloé et la souris ne supporte plus de le voir souffrir. Il passe ses journées à attendre au bord de l’eau que le nénuphar remonte ; la souris sait qu’...
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La Leçon d'Ionesco : en quoi s'agit-il d'une satire de l'enseignement ?
Analyse du sujet et problématisation : Composée en juin 1950, La Leçon fut créée le 20 février 1951 au théâtre de Poche et publiée aux Editions Arcanes en 1953. Cette pièce met en scène la relation pédagogique entre un professeur et son élève de façon caricaturale. En quoi peut-on dire que cette pièce est une satire de l'enseignement ? Par le terme « satire », on entendra une œuvre dont l'objectif est de ridiculiser son sujet afin de le critiquer. La satire est un genre littéraire polémique util...
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Rimbaud, « Ophélie »
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Ophélie
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...
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Chateaubriand, Le Port de Brest.
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
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Joris-Karl Huysmans
Joris-Karl Huysmans Né le 15 février 1848, de père hollandais et de mère française, Huysmans est resté marqué par l'ascendance "balave" dont il tirait quelque vanité. S'il discerne lui-même dans sa personnalité "l'inexplicable amalgame d'un Parisien raffiné et d'un peintre de la Hollande", il se veut avant tout homme du Nord, allant jusqu'à transformer en "Joris-Karl" les prénoms de "Charles, Marie, Georges" reçus à son baptême. Employé au ministère de l'Intérieur, Huysmans, à l'issue de la...
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Voltaire, Candide, chapitre 18. CE QU'ILS VIRENT DANS LE PAYS D'ELDORADO
Voltaire, Candide, chapitre XVIII, Ce qu'ils virent dans le pays d'Eldorado [1]. Après cette longue conversation, le bon vieillard fit atteler un carrosse à six moutons, et donna douze de ses domestiques aux deux voyageurs pour les conduire à la cour. Excusez-moi, leur dit-il, si mon âge me prive de l'honneur de vous accompagner. Le roi vous recevra d'une manière dont vous ne serez pas mécontents, et vous pardonnerez sans doute aux usages du pays, s'il y en a quelques uns qui vous déplaisent. Ca...
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Emile Zola, La Bête humaine (le train fou)
Émile Zola, La Bête humaine, chapitre XII, le train fou. Mais Pecqueux, d'un dernier élan, précipita Jacques ; et celui-ci, sentant le vide, éperdu, se cramponna à son cou, si étroitement, qu'il l'entraîna. Il y eut deux cris terribles, qui se confondirent, qui se perdirent. Les deux hommes, tombés ensemble, entraînés sous les roues par la réaction de la vitesse, furent coupés, hachés, dans leur étreinte, dans cette effroyable embrassade, eux qui avaient si longtemps vécu en frères. On les retro...
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Chateaubriand, Le Port de Brest
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...