15 résultats pour "fleuve"
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve
Jean de SPONDE, « Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve ». Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les Aquilons le fassent écumer Ni bondir, ravageur, sur les bords qu'il abreuve. Et contemplant le cours de ces maux que j'épreuve, Ce fleuve, dis-je alors, ne sait que c'est d'aimer ; Si quelque flamme eût pu ses glaces allumer, Il trouverait l'amour ainsi que je le treuve. S'il le sentait si bien, il aurait plus de flots, L'Amou...
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Patrie intime) - Le fleuve
- Jacques TAHUREAU (1527-1555) - En quel fleuve areneux jaunement s'écouloit
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Douze fables de fleuves) - Épigramme de Salmace
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : L'Olive) - Au fleuve de Loire
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Le Fleuve
- Olivier de MAGNY (1530-1561) (Recueil : Les Soupirs) - Sur le bord d'un beau fleuve ...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Sur la rive d'un fleuve une nymphe éplorée
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- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Tout dort. Le fleuve antique ...
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Bien que les champs, les fleuves et les lieux
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Douze fables de fleuves) - Épigramme de la fontaine de Narcisse
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Victor Hugo, « Soleils couchants »
Introduction Lorsque Victor Hugo compose ce poème il vient de publier Les Orientales où son sens de la couleur se donne libre cours. On peut donc s'étonner de n'y trouver aucun élément descriptif. La vision du soleil couchant, qui va donner l'élan à l'inspiration du poète, est seulement notée d'une manière précise et incolore dans le premier vers. Et même la strophe qu'il consacre au spectacle de la nature est volontairement dénuée de pittoresque. Tout s'efface devant l'ampleur d'une émouvante m...
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Serge Essenine
Serge Essenine Serge Essenine est né à Konstantinopolo, un village du gouvernement de Riazan, sur l'Oka, au sud-est de Moscou. Il était issu d'une famille de paysans pauvres et passa la plus grande partie de sa jeunesse aux travaux de la ferme, ouvert aux fantasmes comme aux réalités les plus directes de la terre inculte ou labourable. Doué dès l'enfance d'une imagination très éveillée, il a puisé dans les forces de la nature et son spectacle quotidien un aliment à ses instincts natifs. Les élé...
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Rimbaud, « Ophélie »
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Ophélie
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...