6 résultats pour "frisson"
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Les vies encloses) - L'aquarium, toujours frissonnant, est étrange
- Emile NELLIGAN (1879-1941) - Frisson d'hiver
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Sonnet : Que j'aime le premier frisson d'hiver...
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Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
[Introduction] Le drame romantique s'inscrit dans la rupture que les jeunes écrivains romantiques veulent marquer avec l'esthétique du classicisme. Dans cette mesure, on comprend que Musset s'insurge contre une tentative de définition réductrice d'un élan naissant : « Non [...], ce n'est ni le mépris des unités ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. » Mais, lui, le poète, peut tenter de dire l'indicible en multipliant les images, les antithèses, en évoq...
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Rimbaud, « Ophélie »
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...
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Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Ophélie
Sujet: Rimbaud, « Ophélie » I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par le...