76 résultats pour "main"
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Les mains d'Elsa par Louis ARAGON
Introduction. 1. a) Aragon, poète surréaliste, a écrit de nombreux poèmes adressés à sa femme Eisa. b) Les mains d'Eisa, poème tiré du recueil Le Fou d'Eisa (1964). Thème de la femme qui apaise et sauve le poète par son amour. 2. Annonce de plan. I. L'angoisse du poète. II. Le rôle de la femme. III. La transfiguration par la prière. I. L'angoisse du poète. A. Les degrés de l'angoisse. Une montée dans l'angoisse, qui vient progressivement. 1. « L'inquiétude ». 1er stade : absence de tranquillité,...
- Montrer qu'en dépit de leur apparente diversité tous les grands ouvrages de Rousseau se rapportent à une thèse unique : « Tout est bien sortant des mains de l'auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme. » ?
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Aloysius BERTRAND (1807-1841) (Recueil : Gaspard de la nuit) - Les cinq doigts de la main
Aloysius Bertrand, Gaspard de la Nuit - Livre I. « Les Doigts de la main ». Une honnête famille où il n'y a jamais eu de banqueroute, où personne n'a jamais été pendu. La parenté de Jean de Nivelle. Le pouce est ce gras cabaretier flamand, d'humeur goguenarde et grivoise, qui fume sur sa porte, à l'enseigne de la double bière de mars. L'index est sa femme, virago sèche comme une merluche, qui dès le matin soufflette sa servante dont elle est jalouse, et caresse la bouteille dont elle est...
- Hugues SALEL (1504-1553) - De la main de Marguerite
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Les chères mains qui furent miennes
- Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Les mains de Jeanne-Marie
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Les mains
- Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Les mains d'Amaranthe
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- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Mains
- François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Ha ! main qui doucement me déchirez le coeur
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Cantilènes) - Ses mains qu'elle tend ...
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le sang des crépuscules) - Le vent est doux comme une main de femme
- Jean-Paul Sartre, Les Mains sales, sixième tableau, scène II (1948).
- Jean-Paul Sartre, Les Mains sales (1947), 6ème tableau, scène 2 (extrait).
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon Dieu, que je voudrais que ma main fût oisive
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Oh ! tes si douces mains...
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- Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Tout passe par leurs mains, rien ne se fait sans eux
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Avec mes vieilles mains...
- Rémy BELLEAU (1528-1577) (Recueil : La Bergerie) - Pendant que vostre main docte ...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Le piano que baise une main frêle
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Je vous envoye un bouquet que ma main
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Fille du vieux pasteur, qui d'une main agile
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- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je pleure sur toi...
- Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Assis sur un fagot, une pipe à la main
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Lorsque ta main confie, un soir...
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Ô Père dont jadis les mains industrieuses
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Ève pleurait. Ses mains cachaient sa tête pâle
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Je prendrai par la main les deux petits enfants
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Tantost la crampe aus piés, tantost la goute aus mains
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Lorsque ma main frémit si la tienne l'effleure
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Un écrivain contemporain écrit : « Le poète a un pied dans la boue, un oeil sur les étoiles et un poignard dans la main. » Cette vision du poète vous parait-elle pouvoir s'appliquer à Victor Hugo dans les poèmes des Châtiments que vous avez étudiés ?
Cette description du poète utilise exclusivement des images, ce qui laisse une certaine marge à l'interprétation : la "boue", ce peut être plusieurs choses : la réalité banale et quotidienne, parfois laide; ou alors plus spécifiquement cet élément peut désigner par métonymie le peuple, c'est-à-dire les petites gens "crottés". Dans les deux cas ce sont des éléments qui n'ont traditionnellement pas vraiment leur place en poésie. "L'oeil sur les étoiles" semble plus conforme au caractère traditionn...
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Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4.
Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, acte V, scène 4. Timagène Surpris d’un tel spectacle, à l’instant je m’écrie ; Et soudain, à mes cris, ce prince, en soupirant, Avec assez de peine entr’ouvre un oeil mourant, Et ce reste égaré de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’adresse pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux : "Une main qui nous fut bien chère Venge ainsi le refus d’un coup trop inhumain. Régnez, et surt...
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Émile Zola (1840-1902), Nouveaux Contes à Ninon (1874), "Le Forgeron".
Zola, Nouveaux Contes à Ninon, « Le Forgeron ». J’ai vécu une année chez le Forgeron, toute une année de convalescence. J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau, j’étais parti, allant devant moi, me cherchant, cherchant un coin de paix et de travail, où je pusse retrouver ma virilité. C’est ainsi qu’un soir, sur la route, après avoir dépassé le village, j’ai aperçu la forge, isolée, toute flambante, plantée de travers à la croix des Quatre-Chemins. La lueur était telle, que la porte charretière...
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Voltaire, Micromégas, chapitre 5 - EXPERIENCES ET RAISONNEMENTS DES DEUX VOYAGEURS
Voltaire, Micromégas, Chapitre 5. Expériences et raisonnements des deux voyageurs Micromégas étendit la main tout doucement vers l'endroit où l'objet paraissait, et avançant deux doigts, et les retirant par la crainte de se tromper, puis les ouvrant et les serrant, il saisit fort adroitement le vaisseau qui portait ces messieurs, et le mit encore sur son ongle, sans le trop presser, de peur de l'écraser. « Voici un animal bien différent du premier », dit le nain de Saturne ; le Sirien mit le pré...
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Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort"
Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort" : Tout s'enfle contre moi, tout m'assaut, tout me tente, Et le monde, et la Chair, et l'Ange révolté, Dont l'onde, dont l'effort, dont le charme inventé, Et m'abîme, Seigneur, et m'ébranle, et m'enchante. Quelle nef, quel appui, quelle oreille dormante, Sans péril, sans tomber, et sans être enchanté, Me donras-tu ? Ton Temple où vit ta Sainteté, Ton invincible main, et ta voix si constante ? Et quoi ! mon Dieu, je sens combattre maintes fois Encor avec ton T...
- Vous examinerez ce jugement de Maine de Biran: Les philosophes du 18e siècle n'ont pas connu l'homme ?
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Pour Monseigneur le duc de Maine
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- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je t'aime d'être faible...
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Morceau à quatre mains
- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - En débarquant à Mytilène
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes
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Giono, Regain
Aubignane est collé contre le tranchant du plateau comme un petit nid de guêpes ; et c'est vrai, c'est là qu'ils ne sont plus que trois ? Sous le village la pente coule sans herbe. Presque en bas, il y a un peu de terre molle et le poil raide d'une pauvre oseraie. Dessous, c'est un vallon étroit et un peu d'eau. C'est donc des maisons qu'on a bâties là ; juste au bord, comme en équilibre, puis, au moment où ça a commencé à glisser sur la pente, on a planté, au milieu du village le pieu du cloche...
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DIDEROT, Paradoxe sur le Comédien.
Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature, quels qu'ils soient, doués d'une belle imagination, d'un grand jugement, d'un tact fin, d'un goût très sûr, sont les êtres les mains sensibles. Ils sont également propres à trop de choses; ils sont trop occupés à regarder, à reconnaître, à imiter, pour être vivement affectés au-dedans d'eux-mêmes. Je les vois sans cesse le portefeuille sur les genoux et le crayon à la main. Nous sentons, nous;...
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Victor HUGO (1802-1885)- Le mendiant
introduction : Dans ce poème, Victor Hugo une fois encore célèbre la grandeur des « pauvres gens », des « misérables ». Toute sa vie, le chef de l'école romantique respectera les humbles : comme le Poète est un « mage », le Pauvre est « l'homme de Dieu ». Aussi, dès 1843, Hugo exprime dans tes Burgraves l'idée inspiratrice du Mendiant : Soyez hospitaliers surtout ! C'est la loi douce Quand on chasse un passant, sait-on qui l'on repousse ? Sait-on de quelle part il vient ? Fussiez-vous rois,...
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Aragon, « Prose d'Elsa »
La célébration de la femme comme amante et comme muse inspiratrice est un des grands thèmes lyriques de la poésie. Chez Aragon cependant, le motif connaît une richesse particulière. Le poète en effet dès sa rencontre en 1928 avec la romancière russe Elsa Triolet ne cesse de la célébrer au fil de divers recueils comme Le Cantique à Elsa ou Les Yeux d'Elsa. Le poème est ici extrait d'un recueil autobiographique Le Roman inachevé, publié en 1956, qui retrace par fragments le cheminement affectif, s...
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Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes.
Marcel PROUST, Le Côté de Guermantes. Le narrateur reconduit à la maison sa grand-mère qui vient d'être victime d'une congestion cérébrale durant une promenade aux Tuileries. Le soleil déclinait ; il enflammait un interminable mur que notre fiacre avait à longer avant d'arriver à la rue que nous habitions, mur sur lequel l'ombre, projetée par le couchant, du cheval et de la voiture, se détachait en noir sur le fond rougeâtre, comme un char funèbre dans une terre cuite de Pompéi. Enfin nous arriv...
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Aragon, Prose du bonheur et d'Elsa
J’étais celui qui sait seulement être contre Celui qui sur le noir parie à tout moment Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant (5) Que serais-je sans toi que ce balbutiement Un bonhomme hagard qui ferme sa fenêtre Le vieux cabot qui parle des anciennes tournées L’escamoteur qu’on fait à son tour disparaître Je vois parfois celui que je n’eus manqué d’être (10) Si tu n’étais venue changer ma de...