34 résultats pour "savants"
- Louis BOUILHET (1822-1869) (Recueil : Festons et astragales) - Savez-vous pas...
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Vous commenterez ce jugement d'un critique contemporain sur Pascal : « Ce puissant génie nous confond par la diversité de ses dons. Comme savant il est l'égal des plus illustres. Ses pensées nous le révèlent comme un grand moraliste. Son style est celui d'un homme de science et d'un poète. » ?
PLAN DÉTAILLÉ Ce qui frappe dès l'abord chez Pascal, c'est la diversité de ses dons. Homme de science, il a ouvert, par ses découvertes dans le domaine des mathématiques et de la physique, des voies nouvelles et fécondes. Moraliste profond et nuancé, il s'attache à analyser les faiblesses de la nature humaine. Écrivain, il unit dans son style, à la précision du savant, la sensibilité et l'imagination d'un poète. I. Le savant La formation de Pascal et ses aptitudes l'orientèrent d'abord vers les...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant
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VOLTAIRE, parlant des grands écrivains du siècle de Louis XIV, écrit : La route était difficile au commencement du siècle parce que personne n'y avait marché : elle l'est aujourd'hui parce qu'elle a été battue. Les grands hommes du siècle passé ont enseigné à penser et à parler : ils ont dit ce qu'on ne savait pas. Ceux qui leur succèdent ne peuvent guère dire que ce qu'on sait. Dans quelle mesure, à votre avis, l'oeuvre même de VOLTAIRE justifie-t-elle cette constatation pessimiste ?
VOLTAIRE, parlant des grands écrivains du siècle de Louis XIV, écrit : La route était difficile au commencement du siècle parce que personne n\'y avait marché : elle l\'est aujourd'hui parce qu\'elle a été battue. Les grands hommes du siècle passé ont enseigné à penser et à parler : ils ont dit ce qu'on ne savait pas. Ceux qui leur succèdent ne peuvent guère dire que ce qu'on sait. Dans quelle mesure, à votre avis, l\'oeuvre même de VOLTAIRE justifie-t-elle cette constatation pessimiste ? A. Com...
- Molière, Les femmes savantes, acte I, scène 1
- Antoine de LA SABLIERE (1624-1679) - Il est vrai, jeune Iris, que vous savez aimer
- Etienne PASQUIER (1529-1615) - Celui vraiment savait bien la manière ...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Je me ferai savant en la philosophie
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- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - On donne les degrés au savant écolier
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Le Breton est savant et sait fort bien écrire
- Molière, Les Femmes savantes, Acte II, scène 6
- Les Parnassiens professent la nécessité d'une impassibilité totale dans l'art. Ce que vous savez de leur oeuvre poétique vous paraît-il répondre à ce programme ?
- Ernest PRAROND (1821-1909) (Recueil : Du Louvre au Panthéon) - Les quais savants
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CARNET DE SPECTATEUR / LECTEUR DE THEATRE Ecrit d’appropriation : Interview littéraire Les femmes savantes Molière
CARNET DE SPECTATEUR / LECTEUR DE THEATRE Ecrit d’appropriation : Interview littéraire Les femmes savantes Molière Entrée d’interprétation 1 : L’œuvre et moi 1/ Quel moment du spectacle vous a le plus marqué ? Le moment que j’ai le plus apprécié c’est l’Acte IV scène 3. Trissotin, le philosophe, arrive sur scène et engage une dispute avec Clitandre. C’est un duel verbal entre les deux prétendants d’Henriette. La raison de cet échange porte sur les valeurs de la science. Ce moment du spe...
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Commentez et discutez cette affirmation de Montesquieu : « j'aime les paysans ; ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers »
INTRODUCTION « J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ». Voilà une affirmation surprenante sous la plume de Montesquieu qui fut à la fois un érudit et un lettré à l'aube d'un siècle avide de connaissances ! Il est intéressant de préciser la signification de cette formule paradoxale qui met sans doute beaucoup moins en cause les résultats d'une authentique formation intellectuelle qu'une certaine catégorie d'«esprits savants». I. LA FORMULE DE MONTESQUIEU Les...
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- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racin
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Jean Rostand, Peut-on modifier l'Homme ?
DÉFENSE DES SCIENTISTES Ce n'est pas, en effet, parce qu'on les admire, ces merveilleux progrès de la biologie, parce qu'on ne peut faire autrement que de s'enthousiasmer pour les perspectives grandioses que le laboratoire découvre au destin de l'homme, ce n'est pas pour cela qu'on ne voit pas, qu'on ne comprend pas, qu'on ne sent pas ce qu'il peut y avoir de troublant, de déconcertant, d'effrayant à voir l'homme peu à peu s'approcher de l'homme avec ses grosses mains et se préparer à éprouver s...
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Voltaire, l'historien
Avant Voltaire, l'histoire est souvent le prétexte de développements superficiels ou de compilations laborieuses d'où l'esprit critique et l'intérêt sont absents. Avec Voltaire, elle devient à la fois une science et un art. LE SAVANT. Voltaire applique à des recherches précises les règles de méthode posées par Bayle, Fontenelle et Montesquieu. Il pense que l'historien doit réunir de nombreux documents, les critiquer les uns par les autres et chercher la signification des événements dans leur suc...
- Emile Zola affirmait que la description est une nécessité de savant et non un exercice de peintre. En vous référant aux romans que vous connaissez et ce que vous savez du naturalisme vous disserterez sur cette conception. [L'Assommoir, L'Oeuvre, Thérèse Raquin et la nouvelle Un mariage d'amour].
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« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture ?
« J'aime lire comme lit une concierge : m'identifier à l'auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser au dépeceur de cadavres », écrit Cioran dans De l'inconvénient d'être né (1988). Vous commenterez cette réflexion en vous appuyant sur des exemples tirés de votre propre expérience de la lecture. I Lecture récréative ou lecture savante _ En se réclamant de l'attitude de la « concierge », Emil Cioran cède à l'une de ses habitudes d'écriture les plus caractéristiques, qui consiste à dé...
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Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit (Sainte Beuve). qu'en pensez-vous ?
« Aimer Molière, c'est, savez-vous, avoir une garantie en soi contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. » SAINTE-BEUVE. La morale de Molière a été très attaquée (Bossuet, Fénelon, Jean-Jacques)... Il est certain qu'il n'enseigne pas la vertu. Ce n'est pas son rôle. Il suffirait qu'il nous apprenne les « bienséances, » comme dit Voltaire. Mais il fait plus, il nous met en garde contre bien des défauts, des travers, des vices d'esprit. I. Aimer Molière, c'est ne pas aimer tout ce q...
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Mme de La Sablière
Mme de La Sablière Née au sein d'une famille particulièrement cultivée de financiers protestants, elle fut mariée fort jeune, selon la coutume, à un de ses cousins, Antoine de Rambouillet, seigneur de la Sablière, lui-même amateur d'art et de belleslettres. L'union s'annonçait bien ; elle finit très mal. Après treize ans d'un apparent bonheur, la jeune femme dut se séparer de son mari qui ne l'aimait plus, la maltraitait et lui reprochait de n'avoir pas fait les riches héritages qu'il escomptai...
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En quoi l'apologue est-il une arme dans le combat des Lumières?
Analyse du sujet et problématisation L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. Considérer l'apologue comme une arme c'est en faire un outil polémique, un outil de combat argumentatif. C'est pourquoi il a été u...
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Marquise de Sévigné
Marquise de Sévigné D'où vient cette étonnante popularité, chez nous, de la Divine Marquise ? Elle fait partie de la si petite minorité des écrivains qui, célèbres de leur temps, ne connurent jamais l'oubli ni l'injuste décri de la postérité. Ainsi que V illon, elle ne cessa jamais d'être lue. Ses détracteurs mêmes qui n'en a, dans le monde des lettres ? lui rendent hommage. Duhamel, sous le couvert de Salavin, raconte comment un professeur de littérature haïssait Mme de Sévigné qu'il appelait :...
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Omar Khayyâm
Omar Khayyâm Abou'l-Fath Omar fils d'Ibrâhîm al-Khayyâmi, naquit à Nîchâpour, on ne sait en quelle année. Khayyâm (prononcer : Hrayyâm) signifie “ fabricant de tentes ” ; et Khayyâmi sans doute plus exact, “ celui qui se rattache au fabricant de tentes ”. Le poète serait donc le fils (ou le descendant) d'un artisan de ce genre. De sa biographie, un seul fait est certain : en 1075, sous le règne du sultan seldjoukide MalekChâh qui dominait alors l'Asie centrale, il fut l'un des savants chargés d...
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Virginia Woolf
Virginia Woolf Virginia Woolf naquit en 1882, fille de Leslie Stephen, essayiste, biographe et critique de talent, rationaliste austère. Sa fille lui dut d'être très savante, mais aussi d'être de bonne heure insupportablement consciente de l'oppression masculine. Elle avouera qu'elle avait été libérée par la mort de son père, et ne s'était trouvée qu'alors capable d'écrire. Elle sera toute sa vie et sur des modes divers la plus gracieuse des féministes, jouant sur des positions quasi contradict...
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Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983. Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le...
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Robert Musil
Robert Musil Quand le romancier autrichien Robert Musil mourut en exil à Genève, âgé de soixante-deux ans (on était en 1942), l'événement ne fit guère de bruit dans un monde où son nom était oublié ou inconnu, ses oeuvres presque introuvables. Peu auparavant, il avait écrit non sans amertume à l'un de ses rares amis d'exil, le pasteur zurichois Robert Lejeune : "Devoir attendre sa mort pour pouvoir vivre, quel tour de force ontologique !" Quelques années plus tard, un grand article du Times ina...
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Biographie de Molière
Un magicien qui changeait en rire la laideur des hommes. Un préjugé tenace donne à Molière une réputation d'autodidacte : c'est pourtant complètement faux. Envoyé au prestigieux collège de Clermont (aujourd'hui lycée Louis-le-Grand), il reçut une éducation très soignée. L'apprentissage du latin, notamment, lui fit découvrir les grandes comédies de Plaute et de Térence. Le rire chez Molière est profondément ambigu : prenant systématiquement pour cibles des sujets très sérieux, tels l'avarice, le...
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - Prière
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«j'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. »
Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie
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«J'aime à suivre les règles, écrit quelque part Corneille, mais loin de me rendre leur esclave, je les élargis et resserre selon le besoin qu'en a mon sujet. » Ce que vous savez de ses principales pièces vous paraît-il prouver que Corneille aime, comme il le dit, à suivre les règles ? Ne prend-il pas à chaque occasion des libertés avec elles? Dans quelle mesure ces libertés s'expliquent-elles par sa conception de la tragédie? Corneille ne s'est jamais trouvé à l'aise dans le cadre étroit des tr...
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Novalis
Novalis 1772-1801 Issu de la noblesse protestante saxonne, dont il hérita par tradition du pseudonyme Novalis, Friedrich von Hardenberg naquit à Wiederstedt. Après des études de droit et d'histoire (sous la direction de Schiller) à Iéna puis à Leipzig et Wittenberg, il occupa un poste administratif aux salines de Weissenfels dirigées par son père. Le décès prématuré de sa jeune fiancée Sophie von Khün en 1897 allait décider de son oeuvre. Il puisa dans son désespoir la force de lui survivre, cho...
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...